aujourd'hui, sam veut raconter à ses copines le jeu fabuleux qu'elle à trouvé enfermé dans une bouteille à la mer (ce jeu s'appelle playlist):
"pour jouer à playlist, c'est trés simple:
partout autour de nous, la musique qui nous entoure crée un paysage.
parfois on est touché, parfois on est indifférent.
si tu es touché, envoie à quelqu'un le titre de la chanson, l'auteur et le support qui la diffuse ou bien l'endroit d'ou tu l'entend (la précision est laissée à discrétion) comme pour un snapshot photo.
cette base est le prétexte d'un échange de connaissances musicales..."
dans les galeries, c'est couru d'avance, on se regarde par les pieds,
ah, c'est ce modèle que je voulais.
dans le métro, la très jeune femme me caresse le genou,
ah, je croyais que t'étais ma copine...
dans la rue, une vieille à caddie dit à une vieille à cabas
ah, non! un million deux cent mille sabots!
alors je rentre chez moi pour les chercher
un million deux cent mille sabots!
introuvables!
ou alors
ça et
là aussi
évidemment
Salut les filles! (charlie's angels). C'est, once again, sam qui toque à la porte de la chambre des demoiselles, pour en raconter une nouvelle (histoire bizzare):
On étais parties au Broken Arrow (un pub du sud de la banlieue middle class de London, à Lewisham) pour écouter les poêtes maudits déclamer des vers sans éclat au son troublant des verres brisés; la belle affaire! Quel embarras! On aurait mieux fait de passer chez ce pôte du quartier qui a la télé satellite pour mater une rediff d'"Angel", la nouvelle série qui fait fureur dans la population ado-romantique en ce moment. Mais bon, nous voilà en train de bailler au corneilles pendant que ces messires s'époumonent de plus belle pour finir par gerber leurs tripes sur le zinc. (to be continued...)
A un moment, je dit à Charlie: No way, baby, it's too much boredom now, i need a goody-goody dancing time now! (des fois avec Charlie on parle angliche, ça nous fait marrer) Et nous voilà reparties comme à la guerre, patins au pieds, comme deux furies ailées, roulant dans la nuit fraiche de ce mois d'octobre qui s'éternise, à la recherche d'un spot de glisse pour passer un halloween digne de nos ancêtres celtes.(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/28/2001 05:16:00 PM
soignant : « Comment ça va ? »
patient : « ça va très très très bien » d’un air enjoué > message. social.
cela veut dire : « ça va très bien, de toute façon, j'ai plus une tune... »
soignant : « Tant mieux ! » > il ne répond qu’au message. social.
soignant : « bien, vous me devez 400 frs » > il ne répond qu’au message psychologique.
sam raconte encore:
j'avais appelé charlie sur son mobile depuis l'endroit ou j'étais postée, c'est à dire le toit du musée des arts d'afrique et d'océanie (le MAAO, comme les chats) pour entendre le son d'une voix amie. Si loin de tout, j'étais en manque affectif exacerbé. Plus de crazy parties, plus de tiédeur humaine au magic studio, j'étais condamnée à me rabattre sur les cybercafés, ou je claquais tous mes euros, comme si c'était pour le Jackpot sur un Bandit Manchot! (to be continued...)
message d'information:
moi, enrhumée de corps mais alerte d'esprit, pas normative pour un sou, plutôt à dominante parente nourricière, enfant adaptée (soumise), petite inventrice autant qu'enfant spontanée,
adulte pourtant, en pensant à demain, j'affute mes pataugeuses pour traverser paris de bon matin, ô dure vie de la stagiaire en gestion de l'information pédestre, ô dolor, ô fatigue qui s'installe, ô temps de merde, ô qu'est-ce que c'est donc que
l'analyse transactionnelle,
ô lalalalalalaaaaatchoum
aujourd'hui je m'enfuis
sam (c'est moi) ne se brossera pas les cheveux non plus;
je pars de l'autre coté de la terre
ou faire un voyage en angleterre
je serai metamute alors.
je reviendrais peut être encore
ici et là il à bien plu
je suis cui-cui!
(dit la poussine en poussette à son baby-sitter en turban rouge à franges jaunes)
& il répond: non je ne suis pas
le lévrier afghan que tu crois!
(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/23/2001 03:06:00 PM
à elles, les cheveux ébouriffés
ce serait bien de pouvoir faire un lien vers un blog spécifique, non ?
ce serait bien que les lecteurs puissent nous écrire,
[for men they sadly *all* were] non ?
c'est une formation, bonne pour ma vie sociale
qui continue même quand la sonnerie a retenti
gestion des conflits dans le bus
organisation des données au supermarché
communication (108 e-mails, le fixe qui sonne en même temps que le portable, comment gérer?) et relations humaines (maman curieuse, les amis attentifs, tout le monde en sourire)
la chaîne alimentaire du chat a fait des traces partout
le papier toilette forme un puzzle incohérent (et inutilisable)
la visite du frigo me renvoie un feedback peut flatteur quand à mes intentions culinaires (manger le maximum de choses sans rien faire cuire)
scénarisation du lendemain improbable
sinon les windows sont à refaire mais il n'y en a que deux alors...
une mission à la laverie est à envisager
bilan de la journée
des points forts
des points faibles
- je réponds à mon courrier, j'escalade juste la face nord de la pile là, tout doux -
maybe she is caroline hazard
:: 10/22/2001 09:42:00 PM
Ce week-end je m'ai fait tatoué
une encre bleue en dentifrice
à la campagne (partie)
pour mon joli capitaine.
à la radio ça fait: on a exumé l'épave du koursk:
118 fantomes dans la calle m'ont dit
j'aurais bien repris un peu de souris.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/22/2001 06:33:00 PM
pas facile à suivre, tous les jours il se passe quelque chose dans ces vies là. des vies de gens qui voient et racontent:
aujourd'hui Charlie part à l'assaut du mont Fuji avec ses bottines de satin rose et bleu. Elle est en quête de l'arme absolue contre l'embrouille à Minny (Minny c'est le chef d'un gang rival qui fait rien que nous embéter, en général). Bon, heureusement elle y va pas toute seule, on l'accompagne en rangs sérrés; tous derrière Charlie dans le grand ascenseur de verre!
(to be continued...)
ça me parrais bien barré cette affaire de grimpette. Au fait, je vous ai dit, moi c'est Sam*, c'est mon surnom, quoi, parce que en entier comme on m'appelle c'est pas pratique pour faire la guerre du quotidien qui flanche. Quand y pleut surtout, les trottoirs glissent et les lumières se reflètent sur le pavé, alors les interractions lumineuses, desfois, ça m'agace... Mais bon, on respire, et ça repart aussi sec!
(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/22/2001 03:29:00 PM
vague à lame
coupe-coupe
sur le sable
il ne reste que la trace
des pas de l'enfant de 10 ans
devenue femme.
............................
dis-moi capitaine
ô mon capitaine
ce qui se dessine à l'horizon
le cou est tendu les bras se déploient
dans un bruissement, le sable glisse
un poids, corps-morant est tombé !
..........................
allons-nous en !
maman je prépare mon cartable pour demain et je recouds soigneusement le bouton de mon pantalon neuf, je serai bien sage à l'école, je promets de pas pleurer et sinon de pas m'essuyer les yeux dans des tissus inappropriés, j'ai fait la sieste aujourd'hui mais c'est la dernière fois, je le sais ; j'ai rêvé d'un couple de vieux en chaussons "puma", est-ce que je pourrais en avoir une paire à noël, marron, en cuir souple?
maybe she is caroline hazard
:: 10/21/2001 04:37:00 PM
découragement total
parfois il me prend
et rejette à la mer
il me.
dans le vague
je.
flou...
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/21/2001 02:06:00 PM
vendredi, octobre 19, 2001
Mon grand-pere dans la cabine de projection, la chaleur et le bruit du projecteur, la table de montage, l'odeur du film qui se rembobine, regarder à travers la petite lucarne. Il me raconte, avant, la guerre, le petit cinéma requisitionné, les allemands dans la salle, ma mère sur les genoux d'un officier, lui, toujours dans la cabine.
La libération, les américains et le chewing-gum. Mon père, petit bourgeois en vacances, cinéphile. Ma mère, jeune fille cinéma, jolie, provinciale. Godard, "Le petit Soldat", les americains, le Vietnam. "les enfants de karl marx et du coca-cola." mai 68, mon père, sa Morgan dans le 16eme, ridicule, un peu, touchant, quand meme. "il est interdit d'interdire", plus tard, pourtant, homme de pouvoir. 1970 bébé dans le ventre, église. 1971 service militaire. Jeune mariés Nicole et Pierre. dimanche 2 mai 1971, Elise bébé louche, permission.
Papa Notaire travaille, gagne plein de sous. 1974, Charles petit frère Roi. Garçon, fais voir ton zizi, ne pas etre une fille. ne pas ressembler à maman. 1979 Jeanne, poupée, maman, jupons, adoration. moi enfant difficile, mauvais caractere, intraitable, agressive.
Alors etre un garçon.
1981, je suis un garçon de 10 ans, chef d'une tribu dont les membres sont tatoués au dentifrice email diamant. Un minuscule point rouge à l'interieur du coude. Attaquer le petit train à l'oeuf farine, lancer des mamouths sur les ploucs, fumer des menthols cachés dans les épaves de bateau. Petits guerilleros en maillot de bain short. Fascination pour "la guerre des boutons".
1986 les seins, les hanches, l'évidence, s'embrasser sur la bouche sous la boule disco qui tourne, le sexe, la peur au ventre. l'inconscience. premieres catastrophes prévisibles d'une éducation post 68 trop laxiste. lourds secrets à porter dans une valise. "Nenette et Boni" de Claire Denis.
Aller au cinéma, voir des vieux films : Kiss me stupid, The shop around the Corner, La soif du mal, Lolita, L'Ultime Razzia, Dr StrangeLove, The Party, African Queen, Rio Bravo, Casablanca... La Marseillaise , Le roman d'un tricheur , les 400 coups , Jules et Jim , L'amour c'est gai, l'amour c'est triste, Au hasard Balthazar, Ma nuit chez Maud, la Maman et la Putain, Celine et Julie vont en bateau...
"play it again" dad, please.
1998 je restaure des vieux films dans un laboratoire de cinéma. Un jour on me confie une bobine, je lis sur l'étiquette "Partie de campagne".
je demande :
- mais, c'est le film de Renoir ?
- de qui ? je sais pas, il faut faire un contretype. ( ma chef me repond. )
- ah oui, d'accord, c'est pour qui ?
- pour un cinéclub...
- ah...
Sur la table d'étalonnage où j'installe le négatif original, je pense à mon grand-pere.
Premieres images du film, travelling sur les bords de Seine. C'est bien ca.
Quelques mois plus tard je raye 600 metres d'archives pathé. Je suis virée.
2001 je suis toujours amoureuse d'Humphrey Bogart et de Peter Sellers.
salut les filles! (les charlie's angels)
Y faut que je vous dise, ça me plais beaucoup d'être en votre compagnie.
C'est un peu surprenant, parfois, et je suis souvent prise au dépourvu, mais quelle brise raffraichissante sur les Côtes d'Armorique !
SAM* recommence à raconter:
J'avais longtemps hésité avant de me mettre au roller en ligne, parce que dans mon jeune temps, je faisait beaucoup de "quad" sur la prom'nad des Anglais (la Prom', comme on dit là bas) ; le quad assure une stabilité (4 roues disposées en rectangle) que n'offre pas le Online, je me suis d'ailleurs gauffrée plus d'une fois en faisant tout shuss en descente.
Bon, mais l'attraction irrésistible pour la sensation de vitesse accrue que procure le roller a malgré tout pris le dessus sur ma prudence proverbiale. Donc avec Charlie, ce soir là, après le boulot, on étais parties en mission commando: on avait décidé de renter dans la résistance pacifique et on voulait créer un mouvement de révolution douce (dont la principale arme serait la douceur, donc). Manque de bol, on avait pas calculé que dans "révolution & résistance", sont contenues implicitement des notions naturelles de mouvement et de freinage qui, employées dans le même élan, se troublent mutuellement ...
(to be continued...)
Après avoir gambergé gravement sur ces oxymores-nés, on avait décidé de passer à aut'chose; la teuf, par exemple.
(to be continued...)
Ce soir là, la teuf était un peu "Spé" (comme spécial ou spacial), mais sympa quand même. Bon, Charlie, elle voulait que je lui parle de mon petit job à la wolrd company (ça s'appelle pas vraiment comme ça; ça s'appelle l'Atelier Magique (ou "Magic Studio" en V.O.) en réalité mais on est souvent traités comme des niakoués, alors). Elle trouve que la tension sexuelle latente dont je lui narre des épisodes pendant nos folles nuits de débauche pourrait donner matière à un(e) sitcom des plus cocasses (style ally mac beal) et elle à pas tort sauf que c'est un peu too much des fois ...
(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/19/2001 01:23:00 PM
jeudi, octobre 18, 2001
20h43 18/10/01 coef 150.
vent force 5 à 7 molissant 4 à 5.
nickel, j'enleve le bas, je quitte l'aquarium,
random dans le juke box !
ola senora carrolina !
esta cancion que tu aimes tant
sur la piste, klaudia, sabine !
à poil !! charlie oublie les rollers et fais peter le champagne !
yeppa !! on peut dire sans vouloir etre
chauvin, qu'on s'amuse dans les p'tits patelins !
j'ai cette impression
(comment dire)
que même le mot avachi n'a plus de sens au regard
de mon état
tu te rappelles sabine
pour les 20 ans de Time Out
je crois que c'était à la Brixton Academy
le lendemain elle m'avait dit que ça allait comme ça
mais ce soir là on avait
(comment dire)
bien ri
maybe she is charleston
:: 10/18/2001 07:28:00 PM
L'autre jour, avec Charlie, on est allées à l'"Empire theater" (juste à coté de Charing Cross & Covent Garden). C'est un ancien théatre façon broadway qui à été racheté, scindé et reconverti en: d'un coté > salle de bal à l'ancienne/ de l'autre > complexe cinéma ultramoderne. On étais sur le point de...
Je reviens, y'a le téléphone qui sonne. (to be continued...)
Donc on est à Charing Cross et finalement on décide d'aller se faire un Kébab-Frite avec Sauce Américaine (mélange mayo-ketchup) dans le Quartier Latin, alors on prend l'Eurostar et d'un coup, en sortant de la Gare du Nord, on tombe sur une super amie de Charlie qui n'est autre que ma cousine Annita! Punaise, ça alors, c'est pas possible comme le monde est petit moi j'y dit!
Bon, en fait de K-F S A au Q-L, on est parties au bord de la mer méditerrannée en hélicoptère boire un thé au coin du feu de la cheminée de ma grand mêre française (qui s'appelle Francine). Tu vois, c'est pas si difficile...
(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/18/2001 05:35:00 PM
voui, voui.
mais car o[n] line
quel débit !
sabine raconte-nous
le pouf avachi
élise en équilibre
zieute le poisson chat
fasciné par charlie
qui fait des ronds à
l'eau...
j'ai faim, môa
poisson grillé sur radiateur
pour tout le monde ?
sortez les baguettes,
c'est moi qui cuisine.
maybe she is k
:: 10/18/2001 05:02:00 PM
demoiselle Klaudia-stop-bonjour-stop-bien arrivée-stop-?-là un canapé-stop-là les tabourets-stop-le bar-stop-est garni-stop-je prends-stop-le pouf-stop-tout avachi-stop-avant sabine-stop-elise-stop-est assise sur l'aquarium-stop-en maillot de bain-stop-on ne sait pas pourquoi-stop-on ose pas lui demander-stop-elle mange une pomme-stop-c'est bien mystérieux-stop-tout ça-stop-charlie-stop-est tapie quelque part-stop-vous pouvez fouiller dans les placards-stop-vous pouvez-stop-vous pouvez-stop-ce que vous voulez
hop
maybe she is caroline hazard
:: 10/18/2001 04:50:00 PM
ravie je suis d'être il est vrai
avec vous en ce lieu
pleut, paraplutz, ploc, ploc,
pluie de sel
réveil automnal
je zieute par la fenêtre
l'éclaircie hivernale...
oups confuse je suis,
d'avoir débordé à ce point !
la marée remonte, n'est-ce pas ?
maybe she is k
:: 10/18/2001 04:49:00 PM
allons, ne soyez pas timide
madame Mélin, vous etes ici
chez vous.
Parlez sans crainte.
Charleston, que je surnommais affectueusement charlie ou chef (ou couvre chef, en référence au sens de son prénom, charleston, qui est un genre de chapeau ainsi qu'une danse qui à d'ailleurs été nommée ainsi par rapport au fait que les danseurs en portaient, des chapeaux et pas des vaches) étais la reine des peaux de vache, très avachie quand elle n'était pas euphorique.
non, je deconne, je blague, je débloque, c'étais (& c'est toujours) une chic fille un peu spéciale, un peu chouette & pas une de ces filles ternes & mièvres. D'ailleurs elle se déplace en patins à roulettes, c'est dire si elle est sportive! (des fois je l'appelle rollergirl, comme dans le film boogie night, mais elle aime pas trop)
Ça c'est pour l'intro, parce que en fait, je voulais vous parler d'une aventure qui nous est arrivée l'autre jour dans la vraie vie (pas celle de chez auchan, plutôt l'autre, la vraie, la vraie vie de tous les jours, quoi).
Donc, on est là, Charie et moi (moi c'est Sam, c'est la contraction de mon nom et mon prénom avec des des lettres en moins, mais c'est plus pratique), et alors ... bon, en fait je me rend compte que j'en ait déjà dit pas mal, alors je vous laisse et on se voit plus tard.
(to be continued...)
salut, bon, je reprend le fil de mon histoire:
alors on était au Brazil, un nightclub bien connu de Brixton (quartier du nord de la ville), et on revenais de la soirée "Indamix" hebdo du Fridge. C'est à ce moment là, quand on à décidé de se bouger un peu après avoir sifflé quelques cocktails, que Charlie, qui portait ses rollers marrons (en cuir avachi comme elle dit), à roulé par accident dans l'escalier; et voilà t'y pas qu'elle s'emplafonne un gars qu'étais justement là en train de matter la piste! punaise, j'ai eu les jetons qu'elle se soit fait super mal en chutant mais non, rien du tout! en fait le gars l'a rattrappée in extrémis et hop, roule ma poule, la voilà repartie pour un tour de rollerdancing. Et ma copine Charlie, en roller, elle assure!
(to be continued...)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/17/2001 04:55:00 PM
suis allée dans une boutique spécialisée acheter des croquettes pour "chatons exigeants" en ayant l'impression de trahir la réputation d'un ami
maybe she is caroline hazard
:: 10/17/2001 02:50:00 PM
mardi, octobre 16, 2001
demandez les 'jours beaux', demandez, ils sont là!
- les beaux jours -
où j'ai eu confirmation de mon nouveau numéro de sécu,
où le bus est arrivé à peine je l'attendais,
où un rendez-vous pour une formation rémunérée s'est profilé tout de suite,
où j'ai été acceptée malgré mes petites larmes d'émotion épongées avec, honteuse méprise, une serviette hygiénique
où tout le monde sans exception affiche un bonheur radieux
où tout le monde m'appelle au téléphone, parce que tout le monde est si content
où internet me fait vraiment rire
où arsène a le pelage plus doux encore malgré les couilles parties
où papa résiste au patronat fasciste que ça fait plaisir à entendre
où clarisse résiste vaillament à la lente pression des murs de son bureau
où (chalut!) élise est enfin revenue de la mer
où sabine a presque admis, bien qu'à une heure du matin seulement, ma définition du mot avachi et on ne revient pas là-dessus, c'est décidé pour "avachi", c'est mon explication qui vaut dorénavant
- car les beaux jours comptent doubles -
- car les beaux jours commencent par la découverte d'un tas de cadeaux de la part de Colette qui habite au 2ème; dans les sacs il y a des horreurs formidables : un égouttoir en plastique jaune, une housse de siège en plastique jaune pour bébé et une lampe poupée en plastique imitant la porcelaine, rose; dans ma boîte aux lettres elle a déposé en prime : un télé-poche pour la semaine en cours et des magasines féminins pour être resplendissante à 40 ans...
- car les beaux jours continuent derechef à la CAF, où tout soudain on s'aperçoit d'erreurs mystérieuses dans le traitement des données soumises à l'approbation de la machine, "ah mais oui, mais passez tout de suite dans ce bureau, je vous en prie, ah mais il faut écrire au préfet car ON VOUS DOIT DE L'ARGENT"
- car les beaux jours peuvent continuer dès à présent, je suis d'accord : n'est-ce pas les beaux jours, que vous êtes là pour toujours?
dans la nuit
rencontrer une fille
et soudain chanter comme des siamoises
--
Eh toi, dis-moi que tu m’aimes
Même si c’est un mensonge
Et qu’on n’a pas une chance
La vie est si triste
Dis-moi que tu m’aimes
J’ai besoin de romance…
Un peu de beauté plastique
Pour effacer nos cernes
De plaisir chimique
Pour nos cerveaux trop ternes
Que nos vies aient l’air d’un film parfait.
Eh toi, dis-moi que tu m’aimes
Même si c’est un mensonge
Puisque je sais que tu mens
La vie est si triste
Dis-moi que tu m’aimes
Oublions tout nous-même
Ce que nous sommes vraiment
Amoureux solitaires
Dans une ville morte
Amoureux imaginaires
Après tout qu’importe
...
L’ennui n’aura pas la peau de la petite Amazone
après l'arrêt gambetta, le bus 26 retentit soudain d'une formule mystérieuse "hémé'encortoi!tuva'ilotéoù?"
quatre demoiselles rigolent, se chamaillent et détonent du grisou dans leur grosse veste orange fluorescente; ça -comment dire- emballe leur corps de liane souple (copyright harlequin) comme un papier de carambar à l'acide.
elles sont toutes joufflues de l'adolescence encore, ces demoiselles en uniforme, elles sont bien jolies...mais
je pense que ce serait bien d'écrire une lettre à la mairie de paris "svp, pour les îlotières, +d'iode et + de marins sexys"
maybe she is caroline hazard
:: 10/13/2001 06:38:00 AM
vendredi, octobre 12, 2001
xxxx wrote :
ELISE
IL FAUT IMPÉRATIVEMENT METTRE LE SITE EN LIGNE MAINTENANT
IL Y A JUSTE 5 BOSS EN PRESENTATION IMPORTANTE QUI L'ATTENDENT ET C
L'HORREUR POUR MOI
--------------
pfff, m'en fous, je pars en mer
avec mes marins sexys.
au chaud
au coeur des touffes blanches et rousses
les couilles du chat
(crevées ?)
deux grosses framboises collées serré
sèchent au soleil
maybe she is caroline hazard
:: 10/11/2001 04:36:00 PM
mercredi, octobre 10, 2001
violaine je l'ai vu arriver juste derrière moi
elle est partie chercher son courrier
j'aurais pu attendre, lui tenir la porte
ce projet fumeux
d'éventer la fiction sur le filet
afin de noircir un peu l'escadron de moutons
(translate it
and don't care)
maybe she is caroline hazard
:: 10/08/2001 08:32:00 PM
mon conseil:
oui, alice peut
doit
quant à bob qu'il aille au diable
il est deux coups en arrière
il doit bien y avoir quelqu'un qui s'intéresse vraiment
à alice
maybe she is charleston
:: 10/08/2001 07:02:00 PM
vendredi, octobre 05, 2001
Alice peut-elle tricher ?
Alice pourrait essayer de feinter
son ami de l'une des manières suivantes:
il suffit à Alice de comparer le message reçu
à l'étape 4 au message initial pour s'assurer qu'il n'y a pas eu
de fraude.
Sans cela, Bob découvrira la tricherie à l'étape 5. avec un bon algorithme de chiffrement.
Alice est incapable de générer une telle paire.
Enfin, Alice décode le message reçu,
détermine si Bob a gagné
et lui envoie sa clef secrète en guise de preuve.
violaine pas de nouvelles
j'écoute à la porte, rien
j'ai mis le rouge à lèvres
on en avait parlé ensemble
quand je suis arrivée il a fait oh
ensuite, envoyé un message
très touché que tu aie fais ça pour moi
toutes ces merdes
j'ai pas répondu je suis allée aux toilettes je me suis regardée j'ai tout enlevé
il m'a demandé pourquoi je crois qu'il voulait être gentil
je ne lui ai pas dit
je prends l'ascenseur
maybe she is charleston
:: 10/05/2001 07:28:00 PM
il m'a demandé de mettre du rouge à lèvres
enfin, pas exactement, il m'a demandé si je mettais du rouge à lèvres
parce que je n'en mets pas
quand il est là
je dois bien en avoir un tube quelque part
je ne sais pas si c'est une bonne idée
il devait être tout petit dans une grosse boite
charlie let me introduce you to elise she will explain html to you sweetly
like she did to me
(à ce propos j'ai un problème avec les archives)
moi je sais que nettoyer les souris et dormir après
~ I mean this day I took cat's hair away/out of the mouse
then I spent the afternoon sleeping while my last tooth was growing ~
aujourd'hui la dame de la pharmacie
a réussi à me faire acheter une crème
anti-ride à 130 balles.
ça me déprime.
en plus c'est dans une grosse boite, alors je me suis dit :
" bah, pas grave au moins y'en a pour un moment "
tu parles ! le tube dedans est minuscule !
quelle salope !
_____
ces histoires de commerçants me rappellent ma boulangère.
dominique au moins il est poli, il a l'air con, mais bon, il est poli.
Dominique, le boucher chevalin de la rue des Pyrénées, a les yeux vagues chaque matin lors qu'il aiguise ses couteaux, et aussi plus tard, quand il arrange le persil.
- tu médites, Dominique ?
- hein ?... non.
- je vais à la laverie (montrant mon gros sac, pour signifier que ce n'est pas en voyage que je pars)
- bon courage (il conclut toujours comme ça, c'est sa phrase)
- je vais laver toute une petite armée de pantalons noirs
- euh ... bon courage.
- je sors ce soir
- ah ! (s'éveille-t-il, semblant comprendre quelque chose)
- tu sais moi je n'y comprend rien, mais rien.
- bon courage.
maybe she is caroline hazard
:: 10/03/2001 10:52:00 AM
mardi, octobre 02, 2001
Sur les murs de la cabine de plage
entre les bites et les coeurs percés ou brisés
sont griffonés à la va vite des je t'aime
caroline élise sabine ou charlie.
violaine at the ground floor
picking up her mails
met the bizarre feelings
of a mademoiselle
maybe she is charleston
:: 10/02/2001 04:19:00 PM
lundi, octobre 01, 2001
j'ai dis oui
mais j'étais pas moi-même
tu le sais
alors ne fais pas l'innocente
pas moi-même
j'ai été étrangement émue d'entendre
l'aspirateur de violaine taper contre
l'intérieur de sa porte
puis j'ai pris l'ascenseur
je cherche mes mots
l'orthographe n'est pas mon fort
tu le sais
j'ai rien compris
je pense à violaine dans son rez de chaussée
je te le dis, ne le prends pas mal
pas trop
maybe she is charleston
:: 10/01/2001 07:26:00 PM
«...We are such stuff
As dreams are made of, and our little life
Is rounded with a sleep...»
«Nous sommes de l'étoffe même
dont sont faits les rêves,
et notre petite vie est
entourée d'un sommeil...»
Y los suenos están hechos de nosotros como nosotros hechos de suenos
Imaginons un seul instant qu'un conflit nucléaire planétaire se dessine à l'horizon et
qu'apparaitrait tout à coup un étrange leader politique qui mettrait fin à cette menace nucléaire par de belles promesses sur une soi-disant "Nouvelle ère de paix et de prospérité" pour la planète entière.
"Elle est retrouvée
quoi ?
l'éternité
c'est la mer
allée avec le soleil "
neither you nor me are
-ni toi ni moi ne sommes -
angry enough to be told about
-assez en colère pour qu'on nous enseigne-
secret love soup recipes
-des recettes secrètes de soupes d'amour-
with interesting temperous pieces of flooding shit in it
-avec des vrais bons morceaux d'humeurs dedans-
mhh, Charlie?
-j'ai bon ?-
your sincerely,
-bonjour l'embrouille-
dans la colocation générale,
c'est sûrement _pas_ moi qui fais tout
bien sûr, ici, j'ai tricoté le tapis,
j'ai arrangé les rideaux,
j'ai rempli le frigo (au début)
n'empêche que je me casse toute seule les pieds partout
aujourd'hui je fais un effort
allez
je passe l'éponge partout
maybe she is caroline hazard
:: 10/01/2001 11:45:00 AM
ah oui ah oui
si c'est dans la chambre que ça se passe je veux bien mais si c'est autre part c'est caramba mucho interresting too!
la chambre - le salon - la cuisine - et surtout la salle de bains :dans laquelle de ces pièces allez vous vous offrir à sam?
maybe she is sam
:: 10/01/2001 10:01:00 AM
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