même si le décor de votre vie n'est pas très varié, votre vie peut être animée je consulte les oracles concernés : 123
maybe she is caroline hazard
:: 9/30/2002 04:34:00 PM
après maintes hésitations, j'ai décidé que mon identité sur MSN aujourd'hui serait "penser à faire un petit caca dans la forêt"
bienvenue dans l'automne scato-bucolique de la chambre des demoiselles
(plan serré dans la clairière) Buñuel, tapi dans les fourrés, observe Bambi et Pan-pan qui déplorent en termes crus l'incivilité des automobilistes (bien), la maman de Bambi a été assommée décapitée par une canette de bière jetée d'une bagnole diesel remplie de goujats de tailles variables
(ce serait un film engagé et en plus : total changement de la version de la mort de maman-de-Bambi, hyper bien),
la scène est éclairée platement (très bien) par Joachim Mogarra, tous le casting sera payé en fraises Tagada et en Arcalion mini-dosé
le film sera projeté en cinémascope sur des chats sauvages blancs,
ça fera les pieds aux projectionnistes et aux spectateurs, cette bande de fainéants
je sais bien que ... mais tout cela est parti du fait que je cherchais la photo de Mogarra qui s'appelle le mur des lamentations, c'est un petit tas de paquets de kleenex, c'est très bien
j'avais besoin de la voir, cette image, comme ça, parce que j'ai une température de couilles et que ça me perturbe,
bah (en plus, je m'instruis - truites?- et je l'ai trouvé, le point G)....
maybe she is caroline hazard
:: 9/26/2002 11:04:00 AM
mercredi, septembre 25, 2002
25 septembre 1972 -- Sophie court partout toute la journée, Maman sourit d'un air fatigué en préparant le gâteau au chocolat, elle a acheté une petite bougie bleue. Son ventre rond de cinq mois de moi tire un peu ses traits mais allume tendrement ses beaux yeux gris-bleu. Nous habitons dans la forêt, le "domaine des civils mariés". Je dirais bien que Sophie gambade partout dans les feuilles. Je dirai bien que j'aime déjà la forêt à cette époque de l'année mais peut-être que je ressens les vibrations des moteurs de fusée et que je suis un foetus inquiet?
Je me replie pendant 29 ans et après juré, craché, je ressors en souriant.
25 septembre 2002 -- Ton répondeur dit "bonjour-personne-donc-message" et comment veux-tu que je te dise que je t'aime, alors je te dis "bon anniversaire".
maybe she is caroline hazard
:: 9/25/2002 07:42:00 PM
j'euh sais la conculsion c'est que moi je suis belle et sébastien bien Dalida,
j'euh le say parce que j'ai besoin d'amoooooooooour et de la Preuve aussi,
et queue si tu me say queue tu m'émeus, je ne serai pas vache
mais une moule, vachement cachée dans sa coquille,
je recrache pas la perle, ah mais non, mais non, mais non
(36°4, zut, j'ai une température de couille)
maybe she is caroline hazard
:: 9/25/2002 11:23:00 AM
Cette combinaison: Muller '72 - la mettre au monde, l'engendrer, l'inventer, l'extraire, la tirer de la forêt de la mémoire. Faire appel à ceux qui voient, à ceux qui vivent, à ceux qui vivent encore. Montrer et écrire. Ecrire et montrer, une histoire, l'histoire, l'autre histoire, l'histoire inédite Muller '72. Une histoire qui ne se fige pas, que l'on vive à nouveau ou pour la première fois, tissée ou défaite au fil des regards posés sur l'oeuvre qui se révèle.
Véronique, tu sais, j'étais dans le ventre de maman
et le ventre de maman se promenait dans la forêt,
dans cette forêt s'ébattaient des fusées, ou des "moteurs de" fusées
ça demeure bien confus, cette époque, je vais me renseigner
Ce que je sais c'est qu'à présent, dans la forêt, il y a des marcassins,
que bientôt, ils mourront,
pas encore sanglier
maybe she is caroline hazard
:: 9/24/2002 05:20:00 PM
Dans toutes les villes, il y a des soirées
dans _toutes_ lessoirées, il y a un tourgueniste (Si Igor m'était conté, pp 456-7890, éditions UneLettreParPageAvecUnePréfaceDeJenniferLopezADemieNueLaLaaLaLaaa, Paris, 2042)
maybe she is caroline hazard
:: 9/24/2002 08:02:00 AM
lundi, septembre 23, 2002
Fromage ou dessert ?
Un pull noir ou un blanc ?
Des escarpins ou des espadrilles ?
A la mer ou à la montagne ?
Une brune ou une blonde ?
Une grande ou une petite ?
Des gros ou des petits seins ?
Un cul plat ou des hanches plutôt rondes ?
4 ou 5 syllabes ?
Comme au bon vieux temps ou quelques changements ?
Le tuer ou le pleurer ?
L'aider à se décider ?
En la poussant du haut d'un pont, lui crevant les yeux, lui dire qu'il a jamais aussi bien fait l'amour qu'avec moi,
en lui disant qu'un jour il s'est même évanouit, que j'aurais pu l'achever si j'avais voulu.
Café ou thé ?
Fromage ou dessert ?
OUI ou NON ?
ça dépend des jours.
En me reculant du passage piéton pour laisser passer foncer l'utilitaire bleu et jaune qui venait de griller le feu, j'ai d'abord chantonné le jingle de la météo de la 6ème chaîne hertzienne, ensuite j'ai eu envie d'aller m'acheter un nouveau grille-pain ou même de me laisser tenter par toute la gamme de petit électro-ménager de cuisine ... et c'est seulement une fois que je suis passée de l'autre côté du trottoir que j'ai réalisé l'infraction commise ; arrivée au métro, soit trois arrêt de bus et deux volées d'escalier plus tard, je me suis avouée que j'étais très influencée par la publicité
("oh, no ! ce n'est pas possible que ce soit la gentille voiture Darty qui ai failli m'écraser")
maybe she is caroline hazard
:: 9/21/2002 02:46:00 PM
vendredi, septembre 20, 2002
mais oui on est heureux
c'est pas des blagues
hé on a le droit d'être heureux
sans être coupables (de l'être)
ces deux là, ivres morts, tombent ensemble
de leurs tabourets de bar et à même le sol
ils s'embrassent encore
c'est à St Malo il est 8h30 du matin
et il fait beau
la phobie touche surtout les pieds, tant elle empêche d'avancer
la première chose à faire quand une phobie est détectée sera donc :
1- une manucure des orteils
2- acheter des souliers confortables et rapides
maybe she is caroline hazard
:: 9/19/2002 02:47:00 PM
La phobie touche-t-elle la tête exclusivement, le corps finalement uniquement, tous les deux en s'entendant?
Post to la chambre des demoiselles: sous la couette, avec une tisane, un grog, un livre, une paire de grosses chaussettes, des murs en ouate, et des fenêtres anti-sons; mais dehors?
maybe she is kessler
:: 9/19/2002 12:44:00 PM
mercredi, septembre 18, 2002
sans fiction :
sans fiction, je n'ai pas de réponses, il reste ... sans honte, ni peur d'être jugé et incompris. oui, mais pas sur un blog, non (sans fiction = j'ai la phobie du téléphone = "reviens là, Zola Budd, hey c'était pas toi qui buvais de la bière dans l'Assommoir?" )
maybe she is caroline hazard
:: 9/18/2002 11:42:00 AM
panse-blême > le retour de la balance > & conséquences > plutôt rien faire que rien écrire > ni l'un ni l'autre, ou bien > découvrez les nouveaux artistes documentés > Chère Car[...]oline, au début [...] il ne serait pas étonnant que vous soyez un peu [...] Car[...]oline. Il est possible qu'actuellement on vous pompe beaucoup d'[...], notamment dans le cadre de votre [...]. Alors vous pourriez avoir envie de [...] libre [...] moral. Et si vous en profitiez pour [...] + [...] ? A méditer...
maybe she is caroline hazard
:: 9/16/2002 12:26:00 PM
Une erreur de type -12 est intervenue dans notre système,
allons redémarrer.
maybe she is kessler
:: 9/16/2002 11:20:00 AM
Suite: il est de toute manière trop grand pour toi, tu es deux fois plus lourde que lui, t'as une tête de ballon et lui d'épingle, tu ne parles pas bien l'anglais, il connait pas bien ta langue non plus finalement, vous rigoliez trop et ça donne des rides, tu préfères le parquet au linoléum et séchez ton linge en machine plutôt que sur une corde. T'es toute légère et tu veux pas t'encombrer, il pèse des tonnes,
ça devient trop lourd.
maybe she is kessler
:: 9/13/2002 02:19:00 PM
Pour ne plus y penser: arrêter d'y penser ou uniquement de manière désagréable.
Comment tout transformer, même ce qui était chouette en quelque chose de désagréable: se dire que ce n'était rien d'autre qu'un gros sac à mensonges, un leurre, une belle histoire de fesses, et encore trop fatigante et même plus drôle à la fin, une partie d'échec.
Qu'il était même pas beau, ou en tous cas moins que toi, qu'il dormait trop longtemps le matin, et trop tôt le soir, que de toutes façons la vue n'était pas belle de chez lui, qu'il faisait mal à manger et écoutait toujours la même musique, et trop fort, que la peau de son dos grattait, qu'il vous irritait l'épiderme de votre visage avec sa barbe de trois jours tout le temps, qu'il vous serrait trop fort, qu'il vous soutenait à peine, qu'il avait une trop grosse bouche, qu'il riait trop fort, qu'il était trop chatouilleux, trop maladroit, trop en retard, trop effrayé pour que ça puisse durer.
narcisse (moi, narcisse), (et toi), (narcisse aussi), balise ta piste
(d'une histoire impossible)
à un moment on est deux en un, puis de loin en loin, on ne se calcule plus
aujourd'hui :
si je parle de moi à moi, déjà, je ne souffre plus
hier :
je crois être un livre ouvert alors que
petit plus à petit moins,
tu ne vois plus de moi qu'un visage fermé,
duquel s'échappe de l'eau
salée
depuis :
je ne parle pas vraiment de toi, je ne sais pas bien,
il me semble que c'est mieux comme cela pour passer à autre chose
hier :
tu m'écoutes beaucoup, tu me questionnes beaucoup,
surtout
tu parles beaucoup
finalement
on ne peut plus s'écouter
je perds mes mots, je censure les gestes
tu as mal
puis
de longs mois de misère émouvante ou pathétique
enfin :
ce que j'aimerai toujours toujours
c'est que tu carresses cette sorte de paquerettes cachées sur ta façade sentimentale
que thierry la fronde conte cette fleurette impérissable à aurore la blonde
il y a eu l'amour et puis, à un moment, je ne pouvais plus m'imaginer avec toi,
c'est tout simplement que ... j'ai besoin d'imaginer
et je ne pouvais plus
lettre d'amitié à l'ex-amour,
(virgule)
[tu te demandes un peu pourquoi je ne parle jamais de toi
d'abord, c'est pas vrai
et puis cette partie-là est de toi, je me suis dit, je ne peux pas faire comme d'habitude,
pas jouer à l'interprète de liens et confusionner encore tout, tu sais _l'interprétation_]
+ -------------------------------------------------------- -
cocher la case : il (m') en manque une.
- -------------------------------------------------------- +
[ ] xavier blank
[ ] serge balasky
[ ] balasky serge
[ ] fighter # 021268
[ ] squatteur # 021268
[ ] casseur #021268
[ ] antiste # 021268
[ ] ex-toozer # 021268
[ ] rebelz # 021268
[ ] ...
[message à quelques voitures triées sur le capot : excusez le retard dans tout
Dorothée W., Thierry, mr Oreille, mr Quatresous, mr Aplomb (je viens de comprendre cette blague-là) et ... Marc R.
j'ai bien du en oublier; voilà le problème : je suis en panne des doigts, cerveau suit
/ stop / j'ai les muscles en compote
ce message s'autodétruira quand ce retard se comblera]
maybe she is caroline hazard
:: 9/12/2002 07:49:00 PM
Au chaud pour chaque demoiselle:
Un Gateau au Chocolat
200g de chocolat, 200g de beurre, 5 jaunes d'œufs, 100g de sucre, 2 blancs d'œufs.
Faire fondre. En plongeant dans un bain.
Rajouter le beurre au chocolat.
Là, il devient plus épais, plus fort, il tourne en crème
Casser les œufs, les séparer du bout des doigts.
Se réserver l'intérieur, y meler le sucré. Tourner.
Mélanger délicatement, doucement avant d'agiter plus,
et finir par fouetter pour que le mélange soit homogène.
Battre les blancs à la fourchette d'un geste d'expert.
Plusieurs dizaines d'aller et retour à la seconde,
et ça monte et se tient.
Creuser un puit dans le moule, le mélange y glisse, se colle au paroies,
et le tout se lie.
Laisser reposer tant qu'il fait chaud,
c'est encore humide, démoulez.
Si c'était la guerre et que tu étais un ange Je n'aurais pas besoin de te chanter
cette chanson un peu pouilleuse
Si c'était la guerre et que tu étais un ange Je n'aurais pas besoin de te pleurer
comme si j'étais si malheureuse
Si c'était la guerre et que tu n'étais pas mort Je n'aurai pas besoin de me rappeler
que les demoiselles ne se sont pas rassemblées
maybe she is charleston
:: 9/09/2002 03:25:00 AM
vendredi, septembre 06, 2002
Moi = touriste en visite sur cette planète, merci de comprendre moi à demi-mots,
il faudra attendre un peu mais j'ai déjà quelques éléments de réponse à vos nombreuses questions
élément n° Un : il est presque temps pour vous d'écrire des cartes de Noël, parce que sinon, ça ne se fera jamais
ces cartes s'écrivent avec des lettres, si vous avez des lettres, vous pouvez commencer
élément n° Deux : Maïté a une voix toute douce et de la lumière dans les mirettes
optique de l'oeil du cyclone,
sans rire, le détour m'accapare encore.
la chambre noire me distille les images encadrées dans la mémoire.
je les bouscule, les filtre sans les décadrer.
je refais à l'envers le voyage en images.
d'une je dois m'habituer à dormir à côté d'un appareil qui ne secoue pas toute la pièce en pleine nuit en faisant "BADABAM BAM", le Tout Nouveau Tout Beau Frigo Chéri, il fait "shuit shuuuuuuit" très ... aimablement
(dis-moi Frigo, garde-le bien en confidence :
je te préfère au téléphone portable et _même_ à la télévision, mrrâmaöw, Frigo, toi tu es Beau),
de 2, pour faciliter son introduction dans ma chambre de bonne (dite "la chambre de Bien Bonne"),
il m'a fallu me débarrasser de l'étagère en fer qui datait de mon premier appartement d'étudiante,
ce qui (gasp!) remonte tout de même à 12 ans en arrière et qui fait que ce truc
- destiné je pense au départ au débarrassage des pots de peinture pour les murs et la tôle-
supportait ma collection de magasines glacés d'art contemporain, mes dossiers de fac en papier poids lourds et la radio
et tous les flyers d'expos dans un sac "I love Montreal".
[vrai que j'aime déjà, d'avance, Montreal, disons que j'aimerais avoir un jour assez d'argent pour tâter de
la rugosité des bucherons aux muscles enduits de sirop d'érable et des phoques bien humides (?)
on dirait bien presque qu'il y a des lecteurs québecquois de la CDD,
grâce à cette table d'éléments chimiques,
cela fait, ma foi, bien plaisir ...
je vous l'avoue au risque de vous faire partir loin de cette page, chers canadiens,
j'ai une cassette très vieille de Carole Laure de l'époque du film "Croque la vie" que j'écoute avec grand bonheur,
cela sans parler de la frénésie qui me prend quand j'entends démarrer la chanson "Lindberg" de Charlebois,
ou bien "Ginette" par Beau Dommage.]
Et je me rends bien compte que mes références DATENT,
parce que c'est Dimanche et Le Dimanche, je suis TRèS VIEILLE et TRèS CHIANTE, comme en état de menstrues permanentes)
d'une, 2 puis Trois, en rangeant enfin de bon matin de petits objets qui ne trouvent jamais leurs places ailleurs que dans des vide-poches,
vide-poches à qui il faut bien à leur tour trouver une place,
place qui sera forcément trop peu visible pour qu'on n'oublie pas bien vite l'existence des petits objets
...
mais si on ne les range pas, le chat les vole et sitôt, les cache
...
dans les petits objets, j'ai retrouvé le souvenir de personnes que j'aime et ne vois plus guère car ces malheureux-là n'ont pas d'adresses e-mail
/comme l'étiquette de porte-clés de Philippe qui indique "porte-clés de mon travail d'il y a 7 mois"
// comme un dessin de crocodile vert de Florence que je lui avais demandé pour décorer un cylindre minuscule et nu
// comme les clés de l'appartement de Sophie //
.../ comme le souvenir de l'expression "fonds de tiroirs" choisie par Fabienne pour un projet collectif en sérigraphie et qui me fait penser qu'elle me manque,
qu'elle me manque et que Maïté doit venir me donner un certain coup de pied au cul bientôt !
maybe she is caroline hazard
:: 9/01/2002 11:18:00 AM
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