argggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
aieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeaieeaieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
snirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrfffffffffflllllllll
oulaouuuuuuuuuuuuuuulaoooooooooooooooouulaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaoula
Bon,
on est Jeudi.
maybe she is D.D
:: 10/31/2002 04:51:00 PM
Il y a des matins où tout va bien, le temps,
le petit déjeuner déjà préparé et Mylène F. qui te dit :
C'est une belle journée, je vais me coucher Tourguenist remix - approved by alibi-art.
Les heures défilent, les minutes aussi, elle ne compte plus, le décompte s’est arrêté là, c’est maintenant qu’elle s’en rend compte.
Le matin est vert, vert de gris. L’air est frais, çà souffle dehors. 24 morts dans le nord de l’Europe, 24 croix dans son tableau excel pour le décompte des morts. On ne parle jamais des vivants !
Pas l’envie de sortir, de s’exposer aux regards des autres, même... Il faudrait qu’elle soit propre, peignée, posée. Elle préfère faire la souris, restée dans son coin, mesurer les bruits et investir l’espace qu’elle maîtrise, la semaine suffit à en prendre plein la gueule, ces deux jours ils sont pour elle.
S’abrutir pour réfléchir ou essayer plutôt d’arrêter le trop plein, le défilé de ces inconstances fébriles.
Clopin, clopan, la journée part en fumée, hum, voilà que les choses se posent, s’imposent doucement.
Elle range, elle nettoie, l’espace et sa tête. La solitude lui permet d’épancher le pu inconscient qui pourri ses pensées et ses élans. Pas de justification, pas d’explication, pour éviter l’enlisement personnel.
Le kaléidoscope qu’elle zappe depuis la couette lui laisse le goût amère d’un drôle de tour du monde. – impuissance –
Elle est mal barre ! si, si, elle insiste en tentant d’épépiner cette réalité qui la réveille chaque matin sur rfi.
- t’as l’impression de perdre pieds ?
- non, pourquoi, je ne me laisse pas aller ! Je prends juste le temps !
- Ah, ouais, tu crois çà ? Réveilles-toi, sors de toi !
- Je sais tout cela, tu crois que tu m’apprends quelque chose de nouveau ? Qui es-tu pour me dire cela ?
- Regardes-moi !
- Oui et alors ?
- Ne trouves-tu pas que l’on se ressemble ?
- Si, un peu !
- Regardes mieux dans ce miroir !
- C’est vrai, tu as raison, tu as les mêmes yeux, les mêmes cheveux, la même bouche aussi ! C’est drôle !
- Tu trouves ?
- Oui !
- Il y a une chose cependant qui diffère !
- Quoi ?
- Toi ! tu ne résonnes pas comme moi, tu es plus… catégorique !
« Catégorique », que veut-elle bien vouloir dire ? Je m’y perds.
Lundi matin, 9:00 am, comme d’habitude, elle s’agite, il est l’heure, celle de partir, le compte à rebours a repris !
hakim je l'ai rencontré il y a un moment maintenant.
c'est mon ami, presqu'un grand frère.
un soir il m'a appellée, j'ai senti qu'il y avait quelque chose.
le son de sa voix, l'émotion m'a submergée.
Ce n'était pas pour aller boire un verre,
ce n'était pas pour me raconter une de nos histoires,
sexe & rock'n roll.
j'ai enfilé un jean, sauté dans mes converses, enfilé les rues,
on est voisin.
il était là, le dos touné, le dos courbé,
il n'a rien dit, et puis il m'a dit..., cela m'a rappellée ma propre histoire,
échos noir profond de mon passé...,
je l'ai juste pris dans mes bras, serré très fort,
c'était son frère je ne décolère pas depuis.
il y a des jours où je voudrais vraiment tout foutre en l'air
la vie n'est pas juste : on va regarder Urgences alors qu'il nous faudrait Ally MacBeal
au moins!
maybe she is caroline hazard
:: 10/27/2002 08:57:00 PM
cynisme : quel est le slip qui saura ménager nos méninges ?
optimisme : petit bateau qui croyait dériver en haute mer alors que c'était sur une rivière
maybe she is caroline hazard
:: 10/27/2002 08:55:00 PM
le petit village armoricain, la résistance, la gaule, quoi!
heureusement, on prend soin de moi, même a distance
tous mes doutes seront appaisés, promis.
même mes parents m'envoient des mails de soutient:
"objet : Plan pour visite des petites horreurs ordinaires
> sabine
bienvenue chez les pôvres visiteurs de maison
tu verra plus de saloperies que de trucs propres
jusqu'au jour ou victoire
> tu es tombée sur le bon numéro
points positifs :ne pas s'offusquer de l'état du studio au contraire
cela sert à dévaluer le bien à acheter aupres du vendeur
sachant que cela peut être tout refait à neuf
> bien voir l'exposition,état genéral de l'immeuble
tu vois, visiter n'est pas un probleme!"
à combien de situations ce layus peut il s'appliquer?
( faites que l'optimisme intransigeant nous protège du cynisme)
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/27/2002 08:43:00 PM
je suis ambigue jusque dans les moments intenses
c'est comme "sexy boy" de air
ça reviens en boucle ça s'éfiloche
un rectangle musical, le téléphone:
agitation d'une gare en toile de fond
"on peut se voir ce soir...?
non."
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/27/2002 08:18:00 PM
"et maintenant sur paris première, juliette binoche se confie dans recto verso"
ça s'annonçait bien, mais c'est soporifique. dans tous les manuels, c'est écrit:
" (...) pour exister au monde, l'être humain a besoin de stimulations externes (...)"
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/27/2002 07:44:00 PM
j'allume une petite lampe qui injecte dans les pupilles la lumière qui manque dehors
la télé compte les morts et les absents et les agressions
mais les écrans sont muets
le vent s'évertue à faire plier la fenêtre
je change le jeu des sons de l'ordinateur
pour que tout soit plus doux
maybe she is caroline hazard
:: 10/27/2002 07:37:00 PM
j'écoute "remind me" de rÖyksopp
(non, c'est pas de la musique en poudre)
ça me fait drolement penser à
"amoureux solitaires"de Lio .
au fait, si vous passez dans le 12ème:
y 'a grêve des éboueurs en ce moment; on attend
le retour de la peste bubonique d'un jour a l'autre.
bon dimanche.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/27/2002 07:17:00 PM
bip... bip... bip... bip... ça sonne comme une bonne petite note féminine
et je ne stride pas, je module
et le coyotte? (sa gueule le coyotte, qu'il renifle des culottes)
Bon, on reprend.
(en direct de "la chambre des pleurnicheuses",
car rien ne vaut une bonne vieille plainte qui trouve a se nicher)
Tu n'appelleras pas, moi non plus.
La guerre est franchement déclarée
et l'absentéisme sera l'arme de base.
"plein de trucs a faire" et "tu me comprend pas",
ce sera le refrain, et si tout se passe comme prévu.....
bip... bip... bip... bip...
j'aimerais ajouter une petite note triste
quelque chose qui puisse donner l'impression
d'une approche délicate, sensible, feminine
mais je crois qu'a ce niveau là
j'ai été amputée.
Il en est du dimanche comme de toutes choses ici bas:
tout ce qui commence doit avoir une fin.
bonjour a toutes les histoires qui ont leur dimanche,
la fin étant parfois aussi une délivrance!
maybe she is Enibas Emmaj
:: 10/27/2002 06:39:00 PM
un gouffre d'écoeurement bordé de larmes :
comment avoir cru en quelqu'un pendant tous ces mois
et encore deux jours avant, "je serai toujours là pour toi" des mots, son geste caressant
qu'il vous laisse au bord de nulle part avec sdes mots contraints et distants "je ne suis pas plus là"
je m'accroche à l'écran, tente d'y chercher des couleurs, il n'y en a plus
j'aurai absolument voulu me lever tard pour une fois,
comme tout le monde un dimanche
trop sérieuse
et trop diurne,
je rédige des listes de choses à faire :
- un chapelet d'insultes (style de saucisse, genre "tamanoir hanté")
- un défilé d'images qui tiendrait sur une page
- un paquet de liens à renouer
- un coup de fil qui m'assomme d'avance
- noyer l'amour (la jalousie) dans le travail
- trouver encore des choses à faire vite
- maman disait qu'il y avait toujours quelque chose à faire du temps libre, et quand j'allais l'embrasser le soir,
j'écartais les papiers couverts de colonnes interminables de chiffres ou de lettres,
ding dong, la vie de mes parents semble comblée par le travail, ding dong, mon compte est bon (bien incapable, l'inadaptable)
- s'occuper toutes ces longues heures jusqu'à ce qu'il soit redevenu convenable de se coucher,
tâcher alors de dormir sans penser au passé
- résister au dimanche
dimanche, il y a un amour à vos côtés, et même si vous êtes déjà levés vous pouvez retourner vous endormir,
reposer votre tête sur l'oreiller, regarder son profil assoupi, lui chatouiller tendrement le cou,
peut-être faire l'amour tout endormi
dimanche c'est à dire qu'on aurait un travail pendant la semaine,
et que ce serait le jour pour faire tout à fait autre chose
dimanche et il fait mauvais temps, si on restait sous la couette,
mon chaton, mon amour, mon chéri
t'es où ? tu te caches ... arrête c'est pas drôle, reviens
je t'apporterai de la confiture
en plus on la renverserait parce qu'on s'aime trop fort pour faire gaffe à tout
mais ce n'est pas grave
on aurait une machine à laver dans un appartement suffisamment grand pour contenir ce genre de
choses et puis aussi
dimanche, on aurait des enfants qui bondissent partout comme des petits lapins,
des enfants roses, avec des sourires roses, des petits pieds roses, ou bruns ou jaunes en fait
et puis le chat serait gentil avec eux, il les défendrait des chiens, on dirait à nos amis
"c'est un bon chat, il est gentil avec les enfants"
on voudrait les regarder grandir ce jour-là plus qu'un autre, de quoi apprécier
notre jardin, et si je plantais des tomates, bon je penserai à ça plus tard, je vais rentrer les géraniums pour l'hiver
qu'est-ce que tu veux pour Noël?
qu'est-ce que tu veux en Vrai?
de quoi résister dimanche
maybe she is caroline hazard
:: 10/27/2002 10:20:00 AM
Gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, grisgris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, grisgris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris
gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris, gris________________________________________________________________________
Le jour tous les gens sont gris, c'est la pluie, qui crie, qui dit, Stop, c'est fini, c'est l'heure du parapluie.
Et puis je me dit, ne pas croire aux proverbes, la nuit les chats ne sont pas tous gris.
Ne pas regarder par la fenêtre me dit demoiselle car( )oline.
Alors se réfugier dans les mots de nuits qui ne sont jamais gris.
maybe she is speeder-woman
:: 10/25/2002 05:33:00 PM
la porte est encore et désespèrement close,
nous cherchons la clé...
http://perso.wanadoo.fr/lespetitesmanies/
cons d'outils avec leurs petites icônes d'impuissance qui tournent comme des machines à laver le vide
forcer ce programme à quitter : oui
maybe she is caroline hazard
:: 10/25/2002 11:54:00 AM
Je demande au chat de ne pas faire tomber le rideau qui tient à l'embrasure de la fenêtre grâce à une barre de douche un peu distendue.
Pas du tout envie de regarder dehors. C'était il y a longtemps, le printemps.
le 07 Mars 2002 à 6h45 - "en alternance point doc 2", Adam Project de C.H. n°2
Timothée écrit : Aujourd’hui 25 Octobre 2002 >>ADaM S’EXPOSE A MAINS D’OEUVRES 6100 images.
journal de bord - une petite réinjection de travail pour une journée aux estampes, à manipuler de lourds volumes, détailler les belles lithographies, traquer les cousettes, les lions, les lionnes, les panthères et les cocottes, et même les cocodettes (!) pour l'iconographie complémentaire, travail urgent, délais serrés et puis écarter les pages de dons soigneusement collés et archivés mais qui ne serviront sans doute jamais : carton d'invitation imprimé sur chiffon de soie, 8,5 par 4,3 cm, daté du 07 mai 1864 (par ex.), à Monsieur le Comte de T., "vous êtes convié au bal de la Duchesse de M., R.S.V.P.", don de Monsieur de R., 1897.
Manipuler des documents originaux et se rappeler naïvement que tout n'est pas encore dans les bases de données, ou pas scanné, ou pas coté, ou si peu vu encore
et que certains peut-être peuvent entasser leurs flyers d'invitation, pour les chercheurs de hype en 2102 ...
Je soussigné C. H., saine de corps et d'esprit, fait don de ses e-mails à la patrie reconnaissante
maybe she is caroline hazard
:: 10/24/2002 08:21:00 PM
Je t'écrirais le temps d'un rayon de soleil et je m'interromprais à chaque passage nuageux
ainsi je ne dirai plus
jamais
de choses tristes, je serai
moins
ombrageuse, les gouttes de pluie seront
plus
jolies dans la lumière et alors et alors des rivières d'adverbes merveilleux dévaleront la rigole, se répandront dans la cité, tout sourira
maybe she is caroline hazard
:: 10/23/2002 12:35:00 PM
il faudrait à présent (pouvoir) raconter une bonne blague* , une histoire futile, une déambulation réjouissante,
[update de 15h00] : comme pour prouver que rien ne va, je suis tombée dans un escalier en béton parce qu'il pleut, parce que c'est pas un bon jour, résultat = déambulation réjouissante mais un gentil monsieur m'a aidée à me relever en me disant "vous êtes comme ma fille, ça va aller"
et puis un conte e X t r a - d o u x (presque envie de)
[demande d'aide]
si quelqu'un passe par là qui a des connaissances juridiques ou des informations utiles à me communiquer, je pense que j'ai un gros problème avec un internaute qui publie des propos diffamatoires à mon égard sur son site internet (j'avais déjà mis un lien mardi soir quand j'ai eu connaissance de ce texte mais il a été depuis modifié et a changé d'adresse) ainsi que sur des forums publics (visiblement la personne en question me confond avec le webmaster du site où se trouve le forum, seulement je ne la connais absolument pas) .
je suis assez inquiète, plus ça continue, plus ce type me fait peur, je suis très sérieuse et cette personne, très menaçante
[update de 12:35] je crois que je vais complètement cesser de répondre au courrier des lecteurs,
j'en suis bien désolée, c'est quelque chose que j'aimais faire, vraiment
et qui m'a permis de rentrer en contact avec des personnalités virtuellement et réellement exquises
sauf qu'il y a des fous, des gens mal intentionnés et que je ne sais pas comment m'en débrouiller
[update de 18:46] j'ai écouté les avis de mes amis et imprimé toute la correspondance privée avec la personne qui m'insulte, imprimé aussi son article re-publié le 18 octobre, imprimé les menaces sur l'autre forum qui semblent datés d'une période un peu antérieure ... à présent que faire de tout cela ? ça me rassurerait bien de savoir qu'il s'agit d'une démarche littéraire tordue, j'aimerai avoir confirmation dudit Matt qu'il a bien saisi la confusion qu'il faisait entre moi et toutes ces personnes inconnues (non, vraiment monsieur, je ne vois toujours pas pourquoi vous me confondez avec ces personnes, c'est la première fois que je lis ces sites et c'est vous qui me les avez indiqué ! ça devient fou cette histoire) sur des sites de webzinemaker ... sinon, déposer une main courante au commissariat ?
et désolée pour les lecteurs de les plonger dans une affaire si peu poétique
voilà
[update du mardi] marre de faire de la pub à un grmlgblbl, j'enlève les liens explicatifs (mais je garde soigneusement les copies de toute l'affaire si j'en ai besoin un jour !)
maybe she is caroline hazard
:: 10/20/2002 12:01:00 PM
Le roux et moi, on pouvait passer des jours entiers à la fenêtre, regarder les toits de Paris, à se lisser le pelage, observer la pollution qui stagne au fond, les feuilles qui changent de couleur parce que le temps, il passe, et ces oiseaux qui déménagent mais vous narguent de l'autre côté de la surface dure, ça fait toc-toc sous la patte ... j'attends la lumière du couchant, sur notre pelage (roux)
Il était une fois un livre de contes et légendes bretonnes lu et relu,
en particulier une de ces petites histoires facétieuses :
"pif! paf! ou l'art de gouverner les hommes".
Une très jeune gitane est aimée d'un petit prince,
ils grandissent comme frère et soeur de lait et leur affection grandit en même temps qu'eux.
Cependant, elle est fière et peu commode, l'adolescent doit apprendre pour la séduire
à passer outre ses préjugés de classe et de sexe ...
chaque fois qu'il passe les bornes, la belle, le prenant en flagrant délit d'ostracisme,
lui file un aller-retour
pif! paf!
ou l'art de gouverner les hommes
Quoiqu'il en soit : il se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants tolérants.
Plus tard, en première littéraire, le professeur de français, un homme assez bigot,
entraîna une classe entièrement constituée de filles sur cette thématique hallucinante pour des adolescentes :
"la décrépitude de la femme",
le tout assorti d'un corpus de textes censés nous démontrer que nos illusions
de jeunesse, d'insouciance et de beauté
allaient bien vite se retourner contre nous, le temps entraînant les femmes dans une inexorable litanie
de déchéance physique et de regrets amers ...
(tête consternée des examinateurs du baccalauréat quand ces tendres jeunes filles
ont recrachés les théories du professeur coincé)
Quoiqu'il en soit j'ignore si elles se marièrent, vécurent plus ou moins heureuses étant donné la conjoncture actuelle et eurent beaucoup d'enfants tolérants élevés par la télévision.
S'il n'y a pas vraiment de morale à cette histoire, c'est que je n'ai pas rencontré le prince charmant tolérant
ni le poète véritablement courtois, ceux qui font des bébés sans demander l'avis du présentateur de la télévision ...
(cette histoire vous était offerte par une fille qui vient de passer une semaine entière de deuxièmes parties de soirée
à zapper tous les soirs entre 6 chaînes hertziennes,
ses talks shows, ses témoignages en direct scénarisé de vrais gens de la vraie vie,
ses téléfilms imités de faits divers réels
n'atteignant à l'intégrité de personne
et puis mon cul sur la commode)
Son Nom:
Son Prénom:
Date de début:
Jour J de la dégringolade:
Période de haut et de bas (s'il y en a):
Date d'achevement:
Comment:
Pour qui, pourquoi:
Où:
Qu'est-ce que vous aimiez tant chez lui(elle):
Croyez-vous que vous ne pourrez jamais le/la remplacer:
C'était bien pour lui/elle ou pour vous:
Ce sera dur pour lui/elle ou seulement pour vous:
Croyez-vous (toujours) que vous allez le/la récupérer:
N'importe quoi, et de toutes façons ces fiches n'interessent personne.
maybe she is kessler
:: 10/18/2002 09:38:00 AM
jeudi, octobre 17, 2002
Le saviez-vous ? Certains vieux hommes apprécient les vieilles voitures mais pas les vieilles femmes...
Dans la douche, une bulle formidable se forme au sein de la corbeille formée par mes bras
Dans l'escalier, mes cheveux mouillés, le voisin goguenard m'interpelle "alors Caro, quoi de neuf? ... La moitié de 18 !"
Dans le magasin de bricolage, la vidéo insiste "ce produit sensationnel, très pratique ! il pénètre _tous_ les matériaux"
Dans le magasine pour filles, on peut lire "avoir 30 ans ... Je suis dans la norme?"
Dans le bus je m'assois à côté d'un mec qui pue, il se tortille et dépose sur mes genoux son sac en plastique plein de poissons. Je me tortille, le sac se dégage, je vois à l'intérieur plein de
Chaussettes
Neuves
Avec leur petit carton qui relie le bout de la paire
De Chaussettes Grises Comme Des Poissons de Trente Ans qui Puent:
Quoi de neuf?
Des chaussettes pour le monsieur qui pue sensationnel qui pénètre de son odeur tous les matériaux
Et je rentre dans ma bulle,
Je me suis fait réveiller par la faim ce matin,
hier soir j'ai oublié de manger.
ce matin j'avais pas le temps.
Combien de temps peut-on tenir sans manger avant de devenir can(n)ibale.
Ce soir en l'embrassant,
peut-être que je lui goberais sa langue,
que je mâcherais ses lèvres et que
je le sucerais,
jusqu'à la moelle,
j'en aurais la bouche pleine,
à dégueuler.
maybe she is kessler
:: 10/17/2002 11:35:00 AM
Hier soir, une promenade à minuit avec moi, et moi, et moi.
J'ai retrouvé mes bras, mes jambes qui peuvent me porter mieux que quiconque,
mes mains qui me caressent comme je le veux, jamais trop longtemps, qui m'effleurent
juste, si je le veux, qui m'empoignent, malaxent, pressent, déchirent, si je le veux.
En forcant un peu, avec ma langue je peux atteindre mon sein, celui de droite plutôt.
Mes fesses, j'avais oublié qu'elles étaient si douces.
Après j'ai fais l'étoile par terre, les bras écartés, les pieds très éloignés.
Personne n'est venu alors je suis rentrée.
Là, j'ai rêvé et dis oui, oui, oui toute la nuit,
oui tout le monde, oui, messieurs, oui mesdames, oui, si vous voulez,
oui, encore, d'accord, oui au troisième age au troisième sexe au troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième, ciel, étage,
Oui aux quadripèdes, aux paraplégiques, aux moines, aux prisonniers, aux malades, oui, si vous voulez, oui moi je veux bien.
Mais non, non, non, NON, NON, NON pour toujours, non je ne prierai pas pour vous, non je ne me baisserai pas devant vous, non je ne fermerai pas les yeux, non je n'ouvrirai pas la bouche, sauf pour vous avaler, non, je ne ramperai pas, non je ne vous ecouterai pas, non je ne ferai rien exprès, non je n'avancerai pas vers vous, ni à pied ni sur les coudes ni en train pas en avion pas en voiture pas en vélo, surtout pas en rêve. Point à la ligne, Point barre, Point Point et Point.
maybe she is kessler
:: 10/17/2002 10:17:00 AM
moi, car(r)oline hazard, par la force de mon pouvoir ancestral, j'accorde à ce pauvre mortel ce qu'il désire le plus au monde, un peu de publicité (ouf, je crois que j'ai échappé aux flics)
(pour le courrier des lecteurs, voyez désormais avec mon suppôt)
Sans efforts, je l'ai laissé rentrer, sortit, rentrer, sortir,
rester... même si ça me brûle, dans le ventre dans la tête, dans les genoux,
dans les cuisses, sur mes joues.
Mais c'est si bon quand votre cœur glisse dans votre culotte,
et de le sentir battre et frapper contre toutes les paroies.
maybe she is kessler
:: 10/16/2002 12:00:00 PM
mardi, octobre 15, 2002
je retournerai dans la forêt, j'irai marcher sur des glands, je ne penserai à rien mais attache parisienne, c'est presqu'inadapté (e) que je suis je file pas la métaphore d' ici, je ne pense RIEN de moi
maybe she is caroline hazard
:: 10/15/2002 01:02:00 PM
lundi, octobre 14, 2002
J'avais oublié le gout de la biere,
je m'en suis servi pour l'attirer au lit.
Les sourires et les rires marchent pas mal aussi,
les jupes en tissus un peu transparent, se promener toute nue dans tout l'appartement, c'est efficace,
se déhancher, c'est bien, faire de sa bouche un cœur, pas mal, ouvrir sa braguette pendant qu'il lit,
c'est du meilleur goût, et après, c'est à se demander lequel des deux est le plus misérable,
celui qui cède ou l'autre qui mendit?
j'arrive pas à faire autre chose que des conneries !!!!!
Je vais finir par désintégrer la Chambre avec des cradingues gifs animés.....
Je m'auto-mets un oeil pour me surveiller : ça épaissit la morale qui disent....
Je vais me remettre à écrire quekchose, alors....
euh ? je pars toujours à la mer, hein, Caro?
Je rêve de me moucher très fort en face de l'horizon, d'éternuer à la face des mouettes,
de m'emplir de moules avariéesquipuent, et de fumer trois paquets de clops le soir devant le feu de cheminée, qui tire pas...
Un brave week-end de brave parizi....
La belle Diane est une hackeuse née
Ce beau fouillis lui fait gagner un voyage au bord de la mer en ma compagnie
Désormais, je serai très sévère, les filles : à chaque initiative qui déborde de la marge, je vous fais un cadeau
[merci à eexell d'avoir eu la présence d'esprit de garder une copie d'écran du truc]
... je vais voir mon assistante sociale et j'essaie de reposter juste après ...
maybe she is caroline hazard
:: 10/11/2002 08:35:00 AM
Les chambres des demoiselles. Dans un couloir qui tourne. Des cellules. Le couloir planchéié, propre. Des numéros sur les portes. Chaque chambre plus ou moins grande ; les unes deux fenêtres, les autres une fenêtre. Mansardées, basses de plafond, un petit lit de fer, quelques-uns avec édredon rouge. Des couvre-pieds bleus. Une armoire de noyer à porte pleine. Une table de toilette. Deux chaises. Des vêtements derrière une porte. Pas de malles, défendu. Planchéié. Une descente de lit rouge. Dans quelques-unes, un rameau de buis béni, ou un crucifix, au fond du lit. On y doit cuire en été et geler en hiver. Quelques grandes chambres à deux lits.
Un salon de réunion, au milieu du couloir, rond, avec piano, guéridon central, fauteuils et canapés couverts de housses. Jour par le haut. Emile Zola
maybe she is charleston
:: 10/10/2002 10:34:00 AM
[soit je n'ai rien à dire / soit je prépare un truc super compliqué et bien joli]
au choix j'écrirai sur :
- la phrase choisie pour l'agenda 2003 de la BN "pas un jour sans Zola ..." - un article en anglais sur l'inutilité de l'utilisation des métadonnées
- la coiffure assistée par ordinateur
- le projet Fake/Addict de Viviane pour lequel j'ai rédigé les dialogues
- le projet de E. A. de début Décembre mais j'ignore totalement si j'ai le droit d'en parler
- le site d'albums photos que je prépare
- la chanson que je dois écrire pour Monsieur Oreille
- mon enquête sur ce que sont devenus mes anciens condisciples de l'école d'art du Havre
- les story-boards de Jay & Silent Bob
- rien
est-ce qu'on imagine seulement de combien de misères un voisin qui fait des travaux est responsable :
- une ingestion inconsidérée de caféine et de nicotine
- le coloriage raté de ma figure bouffie
- des séries de photos très moches
- aucun CV envoyé
- s'engueuler avec un chat plus fort que soi
- raccrocher au nez d'un ami très cher
- surfer sur des sites de sorcellerie pour punir l'indélicat
- souhaiter qu'une perceuse s'allie avec un marteau
- faire d'une jeune femme calme un monstre de vengeance garni de bouchons d'oreille jaunes
(non, je ne sortirai pas, c'est MA journée dans MA chambre de bonne avec MES trucs urgents à faire depuis chez MOI
A BAS LES MARTEAUX ! )
[les elles]
dans les rêves d'Aurore par les yeux de Diane
[le papa]
au téléphone me dit que c'est la fête de la pomme
qu'à la fête de la pomme, ça sent vraiment trop les frites
il va donc dans le marais vernier photographier des pommes
il voit donc que le marais vernier se transforme
il traverse des villages entiers de résidences secondaires
les pommiers vieilliront, on les coupera, on ne replantera pas
on fêtera la fête de la frite, on oubliera les pommes
donc si je fais mon parcours (avec les bottes rouges bien graissées comme il se doit), même en supprimant pas mal, je pense aller à :
purpleinstitute>>lacaserne>>PPR>>cerise>>public>>console>>lespompesfunèbres ... fiouuuuuu
"évènement aux pompes funèbres" ! ça a un je-ne-sais-quoi de plaisir canaille, assorti d'un poulbot crieur, d'une bonne panique à la Bourse nappée du brouillard au Pont de l'Alma ... enfilons nos petites bottes rouges et n'ayons (l'air et) peur de rien
maybe she is caroline hazard
:: 10/05/2002 03:00:00 PM
jeudi, octobre 03, 2002
[panse blême]
-- c'est pas encore aujourd'hui que j'écris un roman --
"il était une fois" ah grr "c'est une fille caressante et farouche, elle ..." non, mais bon "en attendant ton vrai oeuf de Pâques qui est une poule, nous ..." un livre sur les posts-it de maman ? "à bon chat, bon rat" j'comprends pas c'que j'écris"il paraissait impossible de ne rien exiger de l'art, de ... rien quoi" oh, ça, pfff "la gopi enfilait le plus langoureusement possible ses hauts talons de société et ... " rien à faire de ces coteries "à l'ombre des mûriers, on boulottait des aubépines en recopiant nos lignes" c'est cela, oui, des aubépines "vous trouvez ça confortable ce train ?... un quart de seconde de conversation / mouvement du genoux pas doux, pas doux / ah!" je sais pas faire ça
-- c'est pas encore aujourd'hui que j'écris un roman --
maybe she is caroline hazard
:: 10/03/2002 05:19:00 PM
quand les tuyaux sont trop minces
les journées sont trop longues
Objet : c'est le bazar ici on plante tout le temps
Je viens de voir un gros pb. le poids du plan : plus de 67 000 Ko
En plus, Ghislaine m'a filé le noir et blanc et pas le couleur ! ! ! !
Je craque aujourd'hui ! ! !
Objet : Re : c'est le bazar ici on plante tout le temps
ah ouais, d'accord...
nan parce que t'imagines pas que je vais receptionner 70 mégas ?
euh, tu peux le zipper peut-etre ?
le mettre sur un ftp ?
ou bien me l'envoyer "façon puzzle" ?
Objet : au secours !
non oublie j'attends ghislaine qui me le donnera
EN COULEUR demain dans un format raisonnable.
Je t'envoie dans un prochina message les dernières photos
qui me sont revenues à la gueule !
ça s'écrit "sens dessus dessous",
l'expression exacte, c'est cela
et pas "sans dessus dessous", obsédé(e)(s)
et puis le sens en soi sert beaucoup plus,
sert et le plein et le manque
que le sans qui, lui, ne sert qu'une fois
dans l'oreille qui avalait la chanson de david tétard ...
La valse aux adieux
J'ai fait un tour de grande roue,
Là-haut tout seul, il fait si froid,
J'ai quand même pensé à nous,
Nos souvenirs tournent avec moi.
Cela fait déjà un bout,
Que je suis sans nouvelles de toi,
J'enfonce les jours comme des clous,
Chacun me tapant sur les doigts.
Me rappelant qu'entre nous,
Tu as bien fait je crois,
De prendre tes jambes à ton cou,
Sans même te retourner une fois,
C'est vrai qu'il faudrait être fou,
Qu'on ne voit guère ça qu'au cinéma,
Dans quelques chansons et c'est tout,
Deux amants qui remettent ça.
J'ai fini mon tour de grande roue,
Pas vraiment de penser à toi,
La tête sens dessus dessous,
Le cœur accroché sur les toits,
De Paris qui sûrement se fout,
De mes soucis, petits tracas,
A qui la faute si après tout,
J'en suis arrivé là,
Il faut bien dire qu'entre nous,
Je n'ai jamais été très droit,
Trop fier pour savoir être doux,
Trop con pour t'ouvrir mes bras,
Je partirais bien n'importe où,
Aussi loin qu'il faudra,
Pour y laisser mon dégoût,
Et le mal du manque de toi.
J'ai fini mon tour de grande roue,
Je ne tiens plus, ne tiens plus debout.
J'en ai fini de penser à nous,
De penser à nous, ça ne tient plus debout.
... le petit tam-tam interne transmit le texte en morse à la bouillie méandreuse de la comprenette
laquelle émit un doute pour le pluriel après "sans",
mais la logique voulut qu'il fut conservé
ce s,
et pas le souvenir manque
d'avoir été 2
maybe she is caroline hazard
:: 10/01/2002 04:01:00 PM
sur cette page collective, les textes et les images sont la propriété des auteurs qui les signent
(hormis cas de citation, voir alors avec l'auteur du message) le passé est dans les archives