- le vrai, le faux, le prêche et l'à côté de la plaque -
ce n'est pas tant qu'on écrit avec affectation, c'est qu'on écrit, et écrire c'est se rendre sujettes à l'interprétation
et lire, c'est s'y laisser prendre.
(et j'adore ça, les fausses routes, ces textes qui s'avalent de travers, ces indices qu'on sème dans des impasses)
.. bilan mesdemoiselles, bilan !
je pense qu'on pense (interprétation, extrapolation, génuflexion, flagellation, youpie !) que nous sommes :
pas assez intellectuelles / mais trop cryptiques
pas assez intimo-mytho-réalisto-show / or, à trop de mots, moins de fesses (je suis bien désolée mais à moins d'illustrer crument les mots-clés des statistiques d'accès, y'aura pas de quoi ici se pignoler un coup)
pas assez féministes
pas assez sexistes
pas assez hétéros
pas assez lesbiennes
pas assez sexuelles
pas assez sensuelles
pas assez parisiennes
pas assez provinciales
pas ...
et à éviter
à ne pas s'y frotter
à dormir debout
à vous dégoûter d'écrire
à vous dégoûter de lire
à vous dégoûter des femmes
à vomir
à bon chat, bon rat à compléter
sans valeur ajoutée
sans sel
sans culotte
sans emploi
sans étiquette
sans opinion
(j'extrapole, je vous dis)
... alors je dis aussi : auto-fiction c'est pratique, ça sert à tout, c'est un peu comme un vide-poches.
Je vous aime les filles, et je ne dirai à aucune de changer pour que ça se tienne mieux dans la page.
Et je rajoute : restons bien le cul entre deux chaises, d'abord parce que l'expression est plus heureuse, plus imagée, plus parlante que n'importe quel terme à la mode des journaux, et ensuite parce je nourris nos catastrophiques statistiques à la petite cuillère (allez, tu en as suffisament mangé du 'nude', prend donc un peu de 'cul', ça va te rafraîchir)
maybe she is caroline hazard
:: 11/30/2002 03:09:00 PM
finalement (on ne commence pas par 'finalement' mais) (on ne mettrai pas 'mais' juste avant de fermer la parenthèse) (est-ce qu'on met le mot 'parenthèse' entre parenthèses seulement) ... Manu je ne vais pas raconter la catastrophe d'hier à l'anpe ... David, je raconterais bien l'aller en bus entourée de deux serial killers, l'un tuait avec la voix et les pieds, l'autre plus simplement faisait jouer son cran d'arrêt ... et puis le retour fut pire, oh tellement pire.
Depuis un mois, SP préparais ses bagages. Tout s'étalais sur le sol.
Il devait encore acheter une valise...
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/29/2002 12:59:00 PM
Bientôt: le "Meilleur des amis des autres"
Envoyez vos témoignages ...
le meilleur de vos amis, tout ce qu'ils ont fait pour vous et rien que pour vous,
qu'ils referaient sans hésiter, pas une seule seconde,
jusqu'où sont-ils déjà allé, qu'ont-ils sacrifié pour vous?
Envoyez vos témoignages ... écrit, parlé, filmé, tous support accepté à l'adresse suivante:
Maïté Kessler
Ecole régionale de sbeaux-arts de Caen
83, rue de Geôle
14000 Caen.
date limite de participation: 20 décembre 2002
Il me faut des nouveaux sous-vêtements, une nouvelle coupe de cheveux, j'ai déjà une nouvelle chambre, il me faut des nouveaux pantalons, j'ai trois nouvelles jupes, et quatre nouvelles paires de collants. J'ai aussi des nouvelles chaussures, j'ai rencontré huit personnes nouvelles, j'ai vu trois nouveaux torses, nouveaux dos, nouveaux os, je me suis acheté un nouveau cahier, deux bic pleins et neufs, je mange dans de nouvelles assiettes tous les jours.
Offre exceptionnelle: Cède mémoire, cause déménagement. URGENT.
maybe she is kessler
:: 11/27/2002 02:15:00 PM
C'est incroyable le nombre de chose qu'il y a à faire,
quand on veut, quand on y pense, quand on a le temps,
quand on regarde le temps.
C'est incroyable ce que les journées sont courtes,
c'est fou comme c'est mieux quand ça se termine très mal,
on change la chanson:
"oui, tout et tout,
oui, je regrette tout,
et le bien et le bien
et surtout le bien..."
Comme ça, aucune nostalgie et zéro envie de recommencer.
PUBLICITE:
Rendez-vous à la ménagerie de verre les 4 et 5 décembre,
pour "Elargir la recherche aux departements limitrophes" avec Grand Magasin.
- regarde dans ta poche, ce kleenex qui a survécu au lavage et à l'essorage, est-ce qu'il ne te donne pas du courage à toi?
- non, je ne le vois qu'inutilisable et pelé, la morve est lavée et alors : s'il n'a plus de corps que des bouts de poussières agglomérés, non ce n'est pas la comparaison de la journée là, de moi à moi, c'est non.
- alors considère ce plancher disjoint, la fenêtre mal cadrée, arrimée sur de la pourriture de bois et les fissures au plafond, tandis que la pluie au dehors ... et bien regarde, tu n'es pas trempée pour autant, si?
- non, je ne vois que le délabrement de mon intérieur étriqué, ces choses qui n'évoluent plus depuis longtemps, tu n'es pas douée vraiment, arrête-là et va t'occuper du passé, tu trouveras toutes les fissures et tous les kleenex du monde là-bas ...
je suis en procès avec moi-même depuis plus de 10 ans et je m'aperçois que mon avocat intérieur est soit marron, soit pas doué
[update trois minutes plus tard ] une image qui me conviendrait plus, ce serait la célébration du centenaire de la surface de réparation, je serais une pâquerette sur la pelouse que les lames de la tondeuse auraient évitée, et puis, sonnée par un coup de talon au coeur du pistil, je vivrai encore et j'assisterai à la fin du match commémoratif en observatrice
une pâquerette
dans la surface de réparation
maybe she is caroline hazard
:: 11/25/2002 03:18:00 PM
le temps peut pleuvoir ce qu'il veut,
je ne m'accorde plus à la pluie, je me distingue des larmes,
ne mouille plus en rade, ne rame plus à porter mes bagages
alourdis d'infamie, moi, désormais flétrie
je ne suis plus d'ici si ce n'est que pour pleurer
en bulle, sur nuage et mal lunée : grise
sans doute grise
mais grise à pois rouge
Lettre à ma maman J’ai mal au ventre, j’ai peur de la pluie, je crois que je garde quelque chose.
Mon mal de tête se répète et je ne veux pas te parler. Le petit chat est descendu le long de la gouttière, il a eu peur de tomber, et c’est à ce moment-là qu’il m’a regardé, et je me suis souvenu de toi, et de comment je te regardais enfant.
Maman, tu m’as oubliée. Cette nuit je me suis réveillée et tout était très beau. Par l’ouverture du rideau un triangle de lumière scintillante rentrait et des larmes se dessinaient sur mon mur, filtrées par la pluie, entre les ombres du balcon en fer forgé. Je me suis assise et j’ai regardé. J’ai pensé à toi et à tous ceux que j’ai perdus.
Je ne veux pas te dire de conneries. Je ne te dirai pas que je t’aime. Je voudrais seulement te dire tout ce que je regrette. Maintenant j’ai mal au ventre, et la pluie me fait sursauter.
Quelqu’un a éteint la lumière et plus rien ne fait briller ma chambre. J’enfouis mon visage dans les couvertures, tout est très doux, et je suis triste. Le sommeil me gagne et je sais que tu ne seras pas dans mes rêves.
Je m’éloigne de vous chaque nuit un peu plus, je respire toujours plus loin de tes poumons.
La chambre s’est remplie de soupirs assoupis.
Qui sait reconnaitre le goût du poulet en a déjà mangé.
Qui sait reconnaitre le mensonge a déjà menti.
Qui sait reconnaitre les êtres malsains est un personnage malsain.
Qui sait reconnaitre la malhonneteté est ou a été et sera encore malhonnête?
maybe she is kessler
:: 11/22/2002 02:23:00 PM
[une proposition d'éric arlix]
la journée du 7 décembre 2002, séance online lobbylink
Pendant une dizaine d'heures 15 contributeurs publieront leurs news sur une page unique.
Comme prétexte de départ : l'intranet off de l'entreprise ok.
Comme lignes de conduite : mix entre autonomie et cadavre exquis, séance collective de travail, 100 % test.
éric arlix, raphaële bidault-waddington, nathalie blanc, étienne cliquet, sophie coiffier, chloé delaume, frédérique dumond, florian faelbel, daniel foucard, caroline hazard, éric landan, mathieu larnaudie, laure limongi, olivier quintyn, jérôme schmidt.
J'adore être dans mon bain joli joli, je fais un chignon de mes cheveux shampouinés, et je le sens se défaire sous l'eau que je verse. Eau chaude qui me couvre le dos. Je passe le savon sur mon corps en même temps que de l'eau de mon bain, je regarde mon nombril se remplir se vider quand je gonfle le ventre. Je croise les jambes comme Audrey Hepburn, je remets de l'eau dans mes yeux. Le petit savon s'est perdu, il a glissé entre mes cuisses. Je le cherche. Au fond de mon bain, tout un monde m'attend, il ya cendrars dans les bras d'un fourmilier géant qui me regarde . Le petit savon m'emmène dans une forêt verte comme mon shampoing. Derrière la forêt, il y a la clairière bien sûr, je plonge dans l'eau. Petit savon... m'échappe des mains, toujours je m'éloigne. Je le suis en battant des pieds, et les remous m'emmènent vers mon savon. Mes pieds en remuant caressent des parois rouges et bileuses. J'arrache de mes ongles des bouts de sang qui flottent autour de moi. Tout ça est très joli. J'aime bien cette promenade. Petit savon est là, je le vois bien maintenant, il dort au fond du bain entre mes cuisses. Je remonte à la surface de l'eau verte et je vois la pointe de mes seins en guise de soleil. Il est matin et après le bain, il faut se parer. Mes cheveux mouillés me donnent figure de sauvage, alors je peux encore rêver... Dehors il y a mon corps.
maybe she is orad
:: 11/20/2002 04:28:00 PM
Ma petite Mip est morte,
d'un arrêt du coeur,
c'est normal, elle s'est jamais arrêté de jouer,
même avec ses 10 ans de chiens, ses 12 kilos de graisses en trop,
elle a toujours joué, quand elle pleurait pas, elle jouait.
Cet été, j'ai préféré jouer au docteur que de jouer avec elle,
en septembre obnubilée par moi, je lui ai même pas dit en revoir,
à bientôt,
c'est nul.
Ma petite Mip est morte, et même pas dans mes bras.
C'est vraiment nul.
pardon ma p'tite Mip, tour à tour Mipette, hasch, Milou, iench qui pue, hitchckok, houston, mip,
C'est encore plus nul de dire pardon.
On devrait jamais rien dire, et toujours fermer notre gueule.
Quelle idée, à mon âge, d'avoir été si exclusive.
Beurk.
C'est vraiment super nul.
maybe she is kessler
:: 11/19/2002 12:02:00 PM
Je suis venue en avance, il y a déjà une vingtaine de personnes qui attendent, les grilles sont encore abaissées ... quand elles se soulèvent, je me dis furtivement que le premier homme de la file va se faufiler en dessous : pour remporter la course à l'emploi, soyez dynamiques, soyez mobiles, soyez déterminés !
Non, finalement tout le monde semble résigné, la petite foule s'amasse dans l'entrée, les convocations sont séparées de nous autres, lot d'élus, oki, heureux les briseurs de queue. Quant à moi je n'ai qu'une feuille qui m'enjoint à venir actualiser mon dossier sous peine de radiation. Une dame me tend le numéro-de-bouc 948 et m'invite à aller m'asseoir. Le dernier numéro affiché est le 942. Naïvement je me dis qu'il n'y en aura pas pour longtemps, mais c'est compter sur ma malchance dès que je tiens un de ces maudits n° de bouc dans la main
[je les appelle comme ça à cause de leur forme cornue et ce depuis que j'ai du faire 9 mois de démarches kafkaïennes à la Sécurité Sociale parce que mon numéro était faux, depuis 10 ans un petit "1" s'était glissé en plein milieu des bons chiffres, tout cela fonctionnait très bien, mais j'ai lancé la demande de rectification et puis ensuite je n'avais plus de possibilité légale de travailler, et je devais payer moi-même mes frais médicaux, je n'avais plus d'existence administrative alors j'allais faire la queue presque chaque semaine dans l'agence de mon quartier pour relancer le dossier qui se perdait ou était mal traité ou on s'en foutait en fait ... un jour de grande dépression le numéro d'attente qui m'a été attribué était le 666 ... voilà pourquoi, numéro de bouc].
J'entends une conseillère pester que le serveur est en panne ou bien c'est à cause d'internet qui se déclenche tout seul on sait même pas pourquoi, et puis c'est la faute à cette nouvelle installation qui nous a tout embrouillé, depuis rien ne va plus, tralalablabla
[ohlala, et si jamais l'ordinateur en panne était en train de me rayer de ses fichiers, moi aussi j'ai peur et j'ai bien plus de raisons que vous de protester, zut, non rien, j'ai rien dit, ça sert à rien].
Je lis MacWorld pour attendre, je serais bien du genre à lécher les pages où sont représentés des i-pod tentateurs, mais je sais me tenir à l'anpe (aux assedics aussi, la sécu pareil, très sage et disciplinée). J'ai de la chance enfin, la convocation attendue par une des conseillères n'arrive pas et elle appelle mon numéro, c'est chouette, ça va se passer dans un bureau et pas aux guichets.
Elle commence par sourire, et puis elle dit "qu'est-ce que je peux faire pour vous?". J'apprécie, c'est ... engageant et formel, j'aime cela, ces conventions aimables ... et je sais bien que toutes ces formules sont écrites, que ces conversations sont prévues, cadrées dans le temps, les étapes de l'entretien bien échelonnées dans l'avancement de l'information à glaner. Elle est jolie, blonde, fine, souriante, voix mélodieuse, pas trop maquillée, french manucure, allure printanière, c'est bon moi je vous engage mademoiselle ! Ah non zut, je suis à l'anpe, et pas du bon côté du bureau, faut pas que j'oublie ça. Je cause une bonne demi-heure peut-être, avec aisance, j'aime bien le métier que j'ai choisi d'exercer, j'ai carrément adoré mes expériences de travail. Elle trouve mes CV beaux à voir. De moi-même, j'aborde LE problème, elle n'est pas là pour deviner, et puis effectivement, il existe des ateliers pour ça, je m'inscris pleine d'espoir. on imprime, enfin elle imprime, ou la machine imprime, donc les conclusions : espoir (belle helenne)
On se dit chaleureusement de moi à elle "bonne journée", d'elle à moi "bon courage", et je laisse tomber mes clés par terre, je laisse traîner mon grand manteau par terre, je ne veux pas partir d'ici, j'ai encore plein de choses à vous dire Alexandrine !
Je voudrais continuer à parler à la dame, s'il vous plaît, s'il vous plaît, est-ce que je peux rester ici, à l'anpe, je peux revenir cet après-midi pour prendre le thé sans doute, je fais un bon carott cake, moi je mets de la poésie dans le travail, je chante pour apaiser les conflits et puis j'ai fait les Beaux-Arts vous savez, je pourrais décorer vos vitrines, je veux dire d'une manière sérieuse et administrative, le père Noël aurait un badge et les rennes des numéros de bouc ... je sais aussi résoudre des énigmes, ça pourrait être utile pour retrouver les dossiers égarés, je peux transposer les dossiers chiants en rimes et si vous voulez en poèmes épiques et puis je suis sûre qu'on pourrait avoir besoin d'une pouet' volontaire ici ...
j'ai couru longtemps mais tu m'as rattrapée, tu m'as attrapée par les épaules et un peu étranglée pour que je reste
avec toi
dans tes ongles brillants j'ai vu mon visage apeuré; certains de tes amis sont arrivés avec leur lampes torches; je dois rester dans l'ombre, je sais que je l'ai murmuré, mais tout éblouissait et tes yeux lançaient des flammes
tu me fais peur...
j'ai pleuré...
je n'ai pas pu repartir tu m'as serrée sur le trottoir, ils me regardaient tous, et quand libre tu m'as lâchée, j'étais:
entachée par eux, par leur regard, par leur savoir de moi.
sur le trottoir, au lieu de laisser du sang, j'ai laissé mon absence (retrouve-là, je t'en supplie) mon amour...
maybe she is orad
:: 11/19/2002 12:00:00 AM
dimanche, novembre 17, 2002
Au fond de mon jardin il y a un mur.
Un mur de briques rouges, dur et compact, qui me bouche l'horizon.
Ca m'empêche de voir ce qui ce passe au delà, chez mon voisin; ça m'en empèche et ça me perturbe.
Un jour, poussée par la curiosité, attirée sans cesse vers le mur par un murmure provenant de l'autre versant de l'obstacle, j'ai décidé de le casser:
(à la machette pour la jungle
à la hache pour les arbres
à la masse pour les cloisons de platre
au marteau piqueur pour les trottoirs
à la bombe A à la bombe H
etcetera...)
Lorsqu'enfin j'ai détruit le mur de briques rouges, enjambant les débris pour me rapprocher du murmure, je n'ai pu que constater ceci:
Au fond du jardin de mon voisin, d'ou provient ce divin murmure, il y a aussi un mur.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/17/2002 04:40:00 PM
au début de la rue de Grenelle, nous pénétrons dans la boutique aux vitres rayées de noir
Women ...., on pousse la porte.
Les vendeuses sont vêtues de sombre, les escaliers sont en tire-bouchon.
La patronne s'assure de nos âges : 23 et 29 ans,
nous descendons.
Je caresse toutes les matières douces, je fais toujours ça dans les magasins (même au supermarché, j'ai envie de me lover dans les mémères en peau de lapin).
Sur le bois noir, ce que nous sommes venues voir : cernés de liseuses intimement trouées, cinq petits objets sont disposés sur des miroirs siglés. Le gode lapin vu dans le magasine de filles n'est pas si beau que sur papier glacé, sauf quand la vendeuse nous dépose le renflement à bouboules dans le creux de la main et actionne le bouton pour que nous sentions les petits bonbons de toutes les couleurs masser la chair sensible.
V. est intriguée par le rouge à lèvres et pour moi ce sera
une souris mauve, déposée dans l'aire
de ma paume,
je lui pousse son bouton,
elle agite sa petite langue
je la convoite avec mes yeux,
elle vibre dans ma main
encore un petit peu ...
Topez là: plus besoin d'aller chercher ailleurs
ce qui ne s'y trouve qu'a peine. (il suffira d'une lettre d'excuses)
La Villa Pellerin sera détruite aujourd'hui même
(j'entend déjà les pelleteuses) et nous n'interviendrons pas.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/15/2002 12:54:00 PM
Le mot d'ordre de ma trépidante journée: el Tango!
Oser un pas, puis un autre, guidée par le son.
S'élancer enlacée, évoluant d'un pas ferme et décidé...
Décidémment, c'est exquis.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/14/2002 02:26:00 PM
Ils marchent à côté de leur téléphone portable, dans les foules qui se doutent
que ce n'est plus le pantalon qui vibre
mais le coeur plutôt
OUI~NON existe aussi for men
maybe she is caroline hazard
:: 11/14/2002 12:22:00 PM
mercredi, novembre 13, 2002
Je voudrais relire OUI/NON,
racheté le brevet pour en faire un à mon tour.
Echange 195 pardons contre 195 oui/non.
le pyjama des hommes qui passent se relâche à l'entrejambe
le pyjama des hommes qui passent a quelques boutonnières qui baillent
le pyjama des hommes qui passent a gardé des traces de déchirures consenties de haute lutte
le pyjama des hommes qui passent s'alanguit aux genoux, il vieillit
et il
peluche
désoeuvré
le pyjama des hommes qui passent est bleu de vase avec un liseré rouge qui dit "non chéri, pas ce soir, j'ai mes règles, dégages, fous moi la paix, n'insiste pas sale con, mais merde, mais retourne chez ta femme ... attends tu sais je vais pas bien là, demain on parlera, oui demain, non pas maintenant ou bien non, de toutes façons, va t'en, je ne veux plus te voir".
quand j'ai sorti de la sécheuse le pyjama des hommes qui passent
je n'ai plus été gaie
(dans la série, ces laveries où l'on étale nos tristes conditions de célibataires)
Joli monsieur, j'aimerais être la bague de ton joli doigt
J'aimerais m'enrouler autour de toi et être toujours là
Je tournerais des fois, je sentirais les autres mains que tu serres
Mais surtout je te caresserai la nuit quand tu auras chaud et que tu bougeras les draps
Je sais que les autres doigts me tourneraient, et que ton pousse me caresserait
Quand je le voudrai je me transformerai en femme
Et tu n'auras pas le choix, je serai déjà tienne
Déjà au bout de ton doigt!
maybe she is orad
:: 11/13/2002 02:44:00 PM
Post
post post
post post post
post to ...
Demoiselles ouvrez-moi la porte, je veux aller me cacher sous le lit derrière la commode,
dans le placard, sous les couvertures, dans le syphon du lavabo, sous l'evier, au grenier, dans la chambre, dans une chambre, n'importe laquelle, mais je vous préviens, je ne donnerais rien en échange.
ouvrez-moi la porte que je la referme vite-fait, la claque, pif paf pouf, en trois coups de cuillères à, pot, aussitôt dit aussitôt fait.
Laissez moi me cacher, en me glissant de l'eau sous la porte de temps en temps, du pain ou de la brioche, mais plus de livres,
je ne veux plus lire d'histoire.
Merci, ouf.
je peux citer des tas de phrases en anglais qui bouleversent mon pitit coeur (qu'est pourtant enduit de baume kamol en massages concentriques et régulièrement renouvelés, toi le muscle qui souffre, tu endures et je t'enduis) // ça a commencé à l'adolescence avec des phrases aux origines douteuses comme "every time I eat vegetables, it makes me think of you / every time I eat vegetables, I don't know what to do, AOUUUUUUUUh ! " qui vient d'une chanson des Ramones et plus tard "my legendary girlfriend, she is crying tonight, oh no, she doesn't feel right, she's got no one to hold" dans la bouche très sluurp Jarvis Cocker ... Mon coeur est devenu depuis longtemps un perpétuel steack tartare allez-retour (juste poêlé, il saigne comme les plaies de Jésus, petit prince des collines inter-communautaire qu'Il disait)
Mais au fond, il y a pire encore que les anglo-saxonneries dans mes oreilles pour m'attendrir, il y a dans ma vie, bien plus haut placé dans mon coeur que les fesses de J-Lo, bien au-delà des terres consacrées aux perles d'eau minérale de Britney quand elle sue dans "I'm a slave for you", tout ça n'est rien quand surgit l'image de Pam
Pamela Anderson
my icon
et + et + encore, plus haut dans l'échelle des pamoisons, il y a Pamela Anderson dans V.I.P. quand elle plonge dans une piscine et que ses seins la font remonter à la surface, ses seins comme deux dauphins luisants, deux petits flippers doux et obéissants, les compagnons de Pam
Pam, pam pam
aussi quand je songe à m'ouvrir mon blog à moi pour ne plus vous ennuyer avec mes addictions de midinette, je pense à dédier un site à mon inner Pam Style ... et je ne veux pas vous entendre glousser
Supermodels Are Lonelier Than You Think!
maybe she is caroline hazard
:: 11/12/2002 02:46:00 PM
lundi, novembre 11, 2002
une petite pluie dorée ce matin pour m'ouvrir les yeux, j'atterris dans un nouveau monde merveilleux.
qu'y a-t-il au-delà du fleuve?
maybe she is orad
:: 11/11/2002 01:06:00 PM
Une brouette d'images (italiennes) disparates traverse mon champ de vision en une fraction de secondes. Réveil brutal et retour à la réalité express sont au menu de la journée. Micro-anxiété de la minute qui précède la première clope...
Et si je commençait par un café?
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/11/2002 11:53:00 AM
dimanche, novembre 10, 2002
Anticipation sur le 31 décembre....
22h30 : 31 décembre 2002
Paillettée du cul à la rétine, notre pétulante "elle" achève de tomber sur le sofa. Muqueuses en fleur : tandis ce que
la fiesta amorce la fusion des coeurs vides ou déjà pleins,
........pophousevariétrappop.......
Piplette mate.
"still loving u" et le fantasme d'une vie goût hollywood l'émotionne.
Un morceau de son, s'échange à un autre et une nouvelle vie démarre.
Arrachée à sa rêverie par un regard sombre coulissant,
elle revient à nous ... ouais, ouais : l'incarnation mâle tant attendue...
Son regard râcle la moquette, relève les yeux : pinpin est toujours là, qui guette de biais.
Re-raclâge de moquette, re-trucmuche, re.., re-pinpin/chose, moquette-pinpin-moquette
Pinpin : tentative d'abordage
piplette se re-coiffe la mèche / Machin-bidouille atteint le kanap
"Ca va ?"
"oui / et toi ?"
"ouais"
blanc sur blanc : 3 vie en 4 minutes 30, un flop en 1 minute.
............................................................................................................................................................
M'entends tu pleurer lorsque je sussure à ton oreille
ces pensées à nul autres pareilles
celles que tu sais n'être que pour toi
puisque tu les inspiras?
ou bien, version courte:
henissements electriques de Penelope sans royaume:
message perso a Ulysse:
raboule fissa a la casba et k'sa saute!
c'est encore le dimanche, ce jour de bêtes tâches qui reculent le moment de pointer l'absence, j'ai trouvé dans les référents de la CDD, un outil idiot et lent qui sert à on ne sait quoi mais j'ai mis mes 36 oeufs quotidiens dans son panier
-- c'te bête outil refuse d'inscrire 2balles même pas la version machine àcoudreàécrire --
36 oeufs quotidiens, ça voudrait dire que je suis pas guérie jamais des journaux sur toile... c'est plus de la lecture, c'est du voyeurisme (ou quoi?). Tout de même, ça fait : une majorité d'amis très appréciés + quelques extérieurs à soi informatifs, doués, attachants et/ou drôles ... mais besoin de trouver un "blog désintoxicant" quand même (soupir) car je n'arrive même plus à écrire correctement un texte pour parler des autres que moi !
maybe she is caroline hazard
:: 11/10/2002 11:27:00 AM
samedi, novembre 09, 2002
le joujou phosphorescent est destiné à un tibonom qui n'a peur de rien,
mais qui fait gaffe au noir parce qu'il y a des sorcières dedans,
et que ce serait pas des gentilles ...
il déclare à sa maman :
" je suis pas grand,
je suis pas petit,
je suis tiède"
la CDD, c'est la preuve écrite
que des soutifs bien remplis
peuvent aussi contenir des coeur purs.
(ça vaut aussi pour les gars, mais comptez pas sur moi
pour écrire cette phrase là)
l'examen de votre dossier client révèle que [...] vos commandes régulières, votre affinité avec nos collections, votre adhésion à nos services montrent qu'il y a quelque chose de plus entre nous qui dépasse largement la notion de simple "cliente"
Avis a toutes les amatrices du Capitaine Haddock:
bientôt, peut être, on pourra dire:
les sirènes sont dans le panier
je répète :(bis).
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/07/2002 12:08:00 AM
mercredi, novembre 06, 2002
[opération Lutte Contre La Morosité Ambiante]
MOWGLI : Youpi ! come on baby!!!
même dans les cours de récréation, on pourrait se retrouver submergé(e)s par le doute / si on avance pas, on flotte
suggérez ou interprétez sinon je peux toujours copier100 fois au crayon rouge des textes à trous
ça flotte là, non ?
maybe she is caroline hazard
:: 11/06/2002 02:57:00 PM
Lettre aux demoiselles:
devenons et vieillissons,
la chambre se transformera-t-elle bientôt en hospice?
maybe she is kessler
:: 11/06/2002 01:47:00 PM
"Bonjour Mademoiselle, je ne trouve pas les livres de cet auteur" dis-je en tendant mon post-it plié sorti de la poche du blouson de-l'-année-dernière-qui-ne-me-plaît-plus-tant-que-ça.
La vendeuse de la fnac tapote et ne trouve pas, elle rentre une recherche par titre des ouvrages et alors je me rends compte que le nom de l'auteur c'est pas le nom utilisé sur internet. J'aurais quand même du penser à ça, sur internet on use des pseudos. C'est tout de même Internet.
En allant à la caisse, on découvre sur la photo de 4ème de couverture un tout mignon garçon. pourtant, Sabine et moi, en le lisant régulièrement on s'était mises dans l'idée qu'il avait un physique ingrat et la peau qui suinte (autre méfait d'internet sans doute, les garçons qui font des blogs ne sont pas tous des gnomes purulents ... faut que je réponde à mon courrier en retard dites donc).
Je passe à la caisse, c'est 3 euros 90, super ! Et aujourd'hui toutes les queues s'évanouissent à mon approche.
Je ne sais pas si je dois y voir un signe de mon actuel désert affectif, mais mon sens de l'énervement vis-à-vis de tout ce qui ressemble à de l'attente injustifiée - car longue et j'ai pas que ça à faire, zut - est vaincu, K.O.
Nous pénétrons joyeuses chez Hombres y Moufettes, trois étages de tentations pouffe ou imitation basique pour pas cher.
Sabine est encore en cabine que j'ai déjà réglé mon achat, un long manteau noir. C'est le même que Diane mais comment pouvais-je faire autrement, il est tellement comme j'imaginais le manteau idéal (de cette saison) (et puis d'ailleurs, est-ce que je pourrais aussi avoir ta nature de cheveux, Diane, stp ?).
Comme j'ai du temps mais pas de chaise, je demande au vigile si ça ne gêne pas son champ de vision que je reste debout là, pas loin et que je commence mon livre. Il me dit "non, c'est mieux si vous êtes ici ... vous aurez plus de lumière" et il me sourit. C'est gentil ce sourire gratuit, là ... j'ai envie de lui dire comment j'ai eu connaissance de l'existence de cet écrivain, et je voudrais bien qu'il se rende compte que je suis dehors, dans un magasin bondé, et pas derrière un écran et aussi comme je suis à l'aise, et puis peut-être je pourrais lui montrer mon manteau ... Il me jette un bref coup d'oeil qui ne m'incite pas à le détourner de ses fonctions plus avant.
Plus tard, Sabine a fini d'essayer des hauts de chauve-souris à trous et puis on a résisté à d'autres tentations vestimentaires, puis papetières ou gantesques et nous avons logiquement repris les moyens de locomotions qui correspondaient à chacune.
Dans la soirée, nous avons englouti un repas fort agréable dans un chalet de moyenne montagne vers la Place de la Bastille et Timothée a prétendu qu'il savait faire le carott cake. C'est pour cela que je le souligne sur internet aujourd'hui, afin que le monde sache et que l'auteur de cette déclaration soit couvert de honte le jour où il s'avérera que c'était pure forfanterie de margoulin amateur de Sabine. Tous les deux m'ont galamment raccompagnée à une embouchure de tro-mé (dans le magasin, j'ai entendu une fille dire "oué on nété dans le tromé" et l'ai vue acheter le même manteau que moi, alors je m'adapte c'est tout). Je me suis derechef embouchée dans le tube et puis j'ai ouvert mon livre de PaCa à un épisode de conquête. C'est alors qu'un grand jeune homme barbu a fait tomber une carte de sa poche, que je l'ai ramassée et lui ai tendue en disant-en souriant "vous avez laissé tomber ceci", et il s'est retourné au ralenti, de la musique douce s'écoulait de ses oreilles et il a remercié-sourit. Juste ensuite, il est descendu à la station République (tout comme moi) mais en cherchant des yeux, qu'il avait placés fort haut vu qu'il était vraiment grand, donc cherchant [des yeux, ...] son chemin, oui son chemin, et je suis passée à côté de lui en effleurant ses longues jambes de mon grand nouveau manteau, tout en espérant qu'il prenne ma direction et me sourie encore plus près.
Mais non.
maybe she is caroline hazard
:: 11/06/2002 01:49:00 AM
mardi, novembre 05, 2002
Hier soir, sister Chaos sonne à la porte:elle voudrait faire une machine de blanc.
ça tombe bien, il reste de la place.
Elle demande un somnifère pour "écraser"cette journée pourrie qui n'en finit pas.
A la télé, Freddie fait un malaise. Les filles vont faire le casse toutes seules.
Elles n'ont qu'a suivre les instructions:
"Faudra mélanger ça à de la viande crue et la donner aux chiens."
(>superposition du jingle dramatique et d'un fond d'ambiance à tendance disco)
personne ne porte le même nom dit : je te grave "l'aspirateur" si tu veux ?
moi : "l'aspirateur""l'aspirateur""l'aspirateur" mais mais mais (Paris Mai) non j'irai le chercher à la bibliothèque
on trouve toujours tout à la bibliothèque
personne ne porte le même nom dit : on trouve le monde entier tu crois ?
moi : bien sûr
je trouverai l'homme de ma vie à la bibliothèque
je l'emprunterai pour quinze jours
mais je pourrais pas le rendre sûrement
un jour je lui ôterai doucement le plastique
je décollerai son étiquette, son codabarre et la réglette magnétique cachée dans la pochette
pour qu'on ne sonne plus en passant les portes
main dans la main
Parc' qu'elle avait rêvé je ne sais quel amour
Absolu, éternel
Il faudrait ne penser, n'exister que pour elle
Chaque nuit, chaque jour
Voilà ce qu'elle voudrait. Seulement y a la vie
Seulement y a le temps
Et le moment fatal où le vilain mari
Tue le prince charmant
L'amour, son bel amour, il ne vaut pas bien cher
Contre un calendrier
Le batt'ment de son cœur, la douceur de sa chair...
Je les ai oubliés.
Où donc est-ell' partie ?
Voilà qu'il pleut des cordes
Mon Dieu regardez-moi
Me voilà comme un con, place de la Concorde !
Ça y est, je la vois
Attends-moi !
Attends-moi !
Je t'aime !
Je t'aime !
Je t'aime !
tous les objets sont arrivés - on a pu constater l'apparition anarchique de vides ici et là.
neanmoins les gens semblent satisfaits.
maybe she is Enibas Emmaj
:: 11/03/2002 08:23:00 PM
samedi, novembre 02, 2002
la pluie coule un son trés agréable a écouter
bien au chaud dans mon lit il ne reste pourtant
pas beaucoup de place par ici alors tant pis
mais pas le temps de dormir enfin - il est trop
tôt j'enchaine sur la journée de samedi c'est
un déménagement matinal pas le mien
pas encore mais j'aime aussi quand c'est
eux qui bougent et le jour d'après il faudra
déménager encore d'autres choses pas à moi
mais j'aime aussi.
brouillons les pistes
(mais avec encore moins d'indices, Isidore Bautrelet avait trouvé le chemin)
maybe she is caroline hazard
:: 11/01/2002 09:04:00 PM
Marco : célèbre lecteur de la chambre , merci pour ta revue de presse
qu'il est réconfortant de savoir que nos amies les marmottes ont aménagé dans leurs galeries, tout à côté des alvéoles-dortoirs où elles se calfeutrent les unes à côté des autres, le museau douillettement enfoui dans leurs papattes, de petits salons d'aisance ; c'est ainsi que pendant la période d'hiberbation "de courts réveils permettent aux marmottes d'uriner."
maybe she is caroline hazard
:: 11/01/2002 06:04:00 PM
pour encourager ces bêtes outils à se désengorger et à fonctionner comme avant,
je fais passer dans le réseau le petit train aspirateur
Papiers gras, mouchoirs, bouteilles… Les voies du métro sont parfois encombrées de petits détritus. Pour les ramasser, nous utilisons un type d'aspirateur hors du commun : le train aspirateur. Au nombre de deux, ils parcourent les voies ferrées la nuit, pendant l'interruption du trafic afin d'aspirer tous les petits déchets abandonnés sur le ballast. Ce sont ainsi quelque 3 000 kilomètres parcourus annuellement par ces trains insolites.
maybe she is caroline hazard
:: 11/01/2002 05:47:00 PM
Nous avons retrouvé avec plaisir notre cher correspondant Ma(r)c qui seul sait nous parler de nos soucis d'upgradabilité d'une manière courtoise et s'adapter à notre nouveau ton désuet. D'Irlande, il nous raconte notre ordinateur de l'intérieur, remet poétiquement nos pendules à l'heure ... Sont-ce les gens de Dublin (Joyce) qui nous rapatrient de l'année 1904, ou La ligue des Rouquins (Conan Doyle) et ces mots de Sherlock Holmes qui expriment la tempête maîtrisée qui bouillonne en notre coeur de détective (enrobé d'un corps de midinette) :
"C'est un problème à résoudre en trois pipes et je vous prie de ne pas me parler pendant cinquantes minutes"
de ma traversée en désuétude, je vous ai rapporté ces quelques moules
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