Ga.ba. ou Baga, Guinée, Afrique de l'ouest. J'ai vu, ce matin, ce magnifique masque d'mba, Baga, prolongé par sa jupe de raphia. Cette femme-oiseau aux seins remplis de lait, sollicitée dans sa danse pour la fécondité des femmes et à la fertilité des sols (!). Elle était seule derrière sa vitre dans les couloirs vides des salles Afrique du Musée de l'Homme.
maybe she is gaelle
:: 4/30/2003 01:55:00 PM
mardi, avril 29, 2003
j'aime le titre et j'aime aussi les détails,
All about her vagina je voudrais bien que mon ami subisse une hystérectomie du cerveau, enfin qu'on lui enlèvecorrespondre à certaines images de femme de sa tête, et même (à) des images de personnages de femme, pour faire un peu de place pour moi / devenir autre que /oui correspondre / ne plus être celle
qui ne joue pas donc
ne décrit rien non plus, rien de très objectif
ne veut pas montrer l'exemple
s'est arrêtée au bord du chemin
pour regarder
a perdu le bonheur d'avant-hier
l'espoir d'hier
de ce matin.
je me fais livrer des envelloppes à domicile par des livreurs qui n'otent pas leurs casques.
(zéro désarroi)
Notre canapé est protégé de sky mauve qui est le fruit d'une collaboration surprise.
(Bonheur de parler au bord de son vagin quand elle devient mère)
Ce bonheur se renouvellera-t-il...?
maybe she is SiStroy
:: 4/28/2003 10:29:00 PM
"pardon canapé".
(c'est comme hurler au bord d'une falaise quand on a pas d'accès à la mer)
maybe she is caroline hazard
:: 4/28/2003 09:41:00 PM
dimanche, avril 27, 2003
le vide ne m'attire pas
tu m'as déposée dedans,
assez délicatement
assez
avec un mouchoir dessus
à présent, efface-moi soigneusement
enlève de tes images tous les pixels qui sont morts, que je me sente disparaître je t'en prie
et tu me demandais pourquoi j'étais si humaine et si peu attirée par le glauque je ne veux plus me permettre de sombrer ... et je ne devrais sans doute plus me permettre d'aimer
regarde : quelquefois, je fais semblant de dormir
...[un peu comme]... pour ne pas voir les regards qu'on me porte
seulement mes paupières sont transparentes
mais si j'avais un journal intime, je voudrais que tu le lises,
regarde, je suis une femme nue qui vit dans un jardin secret public
maybe she is caroline hazard
:: 4/25/2003 05:34:00 PM
Au village, y'a un garçon qui commence à embrasser une fille sur le banc municipal. Le banc est situé au top de la collinette, c'est à dire au beau milieu du village, juste devant la mairie bien fleurie. En promontoire du lieu-dit, maintenant, les fesses de la fille. Il fait beau aujourd'hui.
Pour faire bonne mesure, il plaque sa main pas encore poilue juste dessus, la fesse est jeune et menue, il la claque fermement, et ça lui fait même un bon point d'ancrage pour enfoncer la langue plus profond. Techniquement, c'est comme on dit à la télé, ya pas photo, ce gars assure, on est d'accord, pis tout le monde a pas de copine, pis tout le monde s'emmerde ici alors tout le monde trouve que pour le moment, il se passe des choses intéressantes au village.
Il lui met une main sous la jupe, et on voit bien ses cuisses, on voit que les veines font des marbrures bleues sur la peau blanche, qu'elle est grenue la peau, que le duvet se dresse, on se dit que le fond de l'air est frais et enfin, on ne sait pas ce qu'elle pense sinon qu'on sait qu'elle l'aime (puisqu'elle l'a dit à Sylvie hier après-midi).
Donc, on glousse, on siffle, on mate, on commente et on toussote quand le maire se pointe.
-"Hum ! hum! ahem, euh tu peux t'arrêter deux minutes mon petit Christophe? s'il te plaît, hum hum"
-"sluuuurp, beuh, hé quoi"
-"ça ne se fait pas"
(elle dit rien, elle bouge pas)
-"mais on s'aime, on a envie de faire l'amour"
(il cause avec des arguments)
-"d'abord il faut mettre un préservatif enfin, tu sais pas ça toi ! et puis sourtout, hum hum, l'amour c'est une chose intime, pas un spectacle, et là tout le monde te regarde, ce n'est pas bien"
-"c'est quand même pas d'not' faute, chez elle, ya sa mère qui fait le ménage sans arrêt, pis chez moi, ya mon père qu'est là aussi depuis qu'il a pu d'travail, on peut pas y'aller, alors ben alors : on va dehors"
-"dehors, bon, dehors alors ... y'a le petit bois quand même, en plus ce serait plus joli, non?"
-"oué mais dans le petit bois, y'a pas de banc, on va se salir pis la nature c'est pas confortable"
-"..."
-"j'ai une idée", dit le gars. Il fait un bisou à sa copine et lui rabat sa jupe. Ensuite il rentre dans la mairie avec son édile.
Deux semaines plus tard, au conseil municipal, à la demande de Christophe D..., citoyen mineur du village de A. (894 hab.), les conseillers municipaux avaient à voter l'installation d'un banc public dans le petit bois. A 9 voix contre, considération faite du budget de la mairie et de l'âge du requérant, le projet fut rejeté.
maybe she is caroline hazard
:: 4/25/2003 11:45:00 AM
jeudi, avril 24, 2003
Rusthyne est revenue avec des figuiers à planter,
un pour nous, un pour Johaña P.
Faire le tour de nos jardins
nous fera beaucoup de bien.
Plus de morcellements,
creuser mon trou seule.
Et c'est vrai que... je me demande... je ne sais pas... j'entaille... et je mets tout ce que j'aime...
Un rythme est revenu plein de figures à pousser.
maybe she is SiStroy
:: 4/24/2003 04:20:00 PM
Chers camarades,
Pour les plus matinaux, quelques petits tuyaux pour se réveiller : écouter la chronique de 07h25 de Jean-Marc Sylvestre, libéral militant, sur France Inter. Extrait : Le gouvernement est lucide, il supprime un poste sur deux dans la fonction publique ("gouvernement qui ne fait pas de l'idéologie", dixit notre ami Jean-Marc qui, à ce rythme, pourra égaler Jean Claude VanD... ). Chaque matin, notre conscience politique peut être aiguiser et nous aider à partir du bon pied pour profiter d'un joli mois de mai ... sous les banderoles. Merci Jean-Marc Sylvestre, grâce à toi les gens finiront par aller aux urnes et par oublier leur individualisme.
Mon humeur des derniers jours : renoncer au premier objet de ma vie, mon premier homme-objet. Me métamorphoser de nouveau, avoir l'esprit libre et lorsque je ferme les yeux, en interlude, voir apparaître de doux paysages : un torrent au printemps, le parfum du maquis corse, les rires des cascades. Que les êtres ne soient définitivement plus que sujets. Me rétablir et me pardonner...
maybe she is gaelle
:: 4/23/2003 12:27:00 PM
Mémé accuse ! et dispose :
"si le coq continue à être méchant, il finira en coq au vin le jour du vernissage des nains !"
(qui ont été repeints mercredi dernier)
maybe she is caroline hazard
:: 4/23/2003 11:30:00 AM
mardi, avril 22, 2003
La première fois que je suis venue ici, c'est quand ma mère m'avait emmenée au restaurant La Sirène, celui qui fait demi-pension et qui a une vue sur la mer. J'étais encore petite et elle voulait me faire un plaisir d'enfant avec une conversation de grande. Comme toujours dans notre Normandie, mettre du sucre dans la peine, et temporiser la joie, pis surtout, ne t'emballes pas. Toujours un peu de ci pour faire passer le ça, et réciproquement.
Mais c'est qu'il va pleuvoir, dit la serveuse.
Ah finalement j'ai demandé son avis au patron, y pense qu'il ne va pas pleuvoir, ou peut-être bien que si.
On regarde toujours l'horizon d'un air entendu, puisqu'ici tout est également vrai, même le contraire de ce qui arrive. Les fossés sont exactement comme des talus où les chèvres paissent dans l'ignorance du loup.
La petite table à laquelle on nous plaça était perpendiculaire à la fenêtre, à gauche tu prends le sel et le poivre, à droite tu contemples l'horizon. Devant mes yeux Maman sourit gravement, de son air d'amour du monde, naïf et sérieux, derrière son épaule, la serveuse installe une dame qui pleure. Dans sa coquille Saint-Jacques, c'est inscrit "réservé". Ses larmes ne font pas de bruit, elles salent sa soupe, elles brouillent son horizon. Je suis encore petite et confiante et égoïste, alors madame pourquoi tu pleures puisque la soupe est bonne et que la vue est belle?
Aujourd'hui que la soupe est si bonne et la vue si belle, que je sais que ton enfant est mort ou bien ton marin au loin, je me présente à ta table avec mon air d'amour du monde, naïf et sérieux, je plisse gravement mon petit tablier et je te dis : "il ne va pas pleuvoir aujourd'hui".
maybe she is caroline hazard
:: 4/22/2003 05:14:00 PM
lundi, avril 21, 2003
Le pavillon du lac était à point fantomatique;
& c'est fait, on m'a dénichée devinée ici même en faisant le tri
dans les phrases abandonnées, puis dérobées
comme un sol qui s'éffondre
Heureuse qui, comme Elise, voit ce beau paysage,
Ou comme celle-là, ayant conquis pamoison,
S'en retourna, coquette et dans la confusion,
Vivre chez son père une semaine sage !
Que ferai-je aujourd'hui demain dans mon petit village ?
A penser en fumée, arpenter la maison
Caresserais-je de la main la peau douce, abandon
De mes sens, dans les tiens, tu ouvrais mon corsage ...
[mes "regrets" à Joachim Du Bellay (1522-1560) et mes excuses à Antoine qui tient le journal de l'île en même temps qu'Elise mais cela faisait bien trop de pieds dans le vers que de l'y citer là ! toutefois, vous êtes, dans la marge, à gauche, de la page, chaque jour]
maybe she is caroline hazard
:: 4/20/2003 05:47:00 PM
je veux partir, je veux rester ...
mes yeux forment des larmes-d'enfant-larmes-d'enfant-larmes
des virgules qui font s'avancer les rames,
je serais une vache contemplatrice
tu serais un train,
je te regarde
puisses-tu être normand demain
je brouterai mon-ton foin
maybe she is caroline hazard
:: 4/20/2003 02:52:00 PM
samedi, avril 19, 2003
du grain, du sale temps devant l'entrée des filles? let the sunshine faire des dessins
title="c'est le tango de la peau"
... et la peau, c'est chaud
: l'idée première et dernière et ce que j'en retiens et qui me plait le +,
: étant d'être indéfinissablement bizarre,
: ou bizarrement indéfinissable.
: Le plus cool et paradoxal des étiquetages, n'espace ?
Une rue commence exactement là où elle finit.
J'ai révé que mr Z., mon gynéco, me faisait visiter ces ateliers de torture,
qu'il avait construit en collaboration avec le banquier de maman.
Il me les a tous fait essayer, et c'était horrible, j'avais mal partout en dormant,
j'allais porter plainte quand je me réveillais.
maybe she is SiStroy
:: 4/19/2003 11:36:00 AM
vendredi, avril 18, 2003
Je ne vois pas de limite nette entre ma réalité et celle de l'image, dit-elle.
Mèches à moi moins foncées.
Tout doit méchamment défoncer, ordonne-t-elle.
J'ai rêvé que je marchais en glissant mes pieds sur la neige et la glace,
il me fallait aller où j'allais,
j'avais froid, bien bien froid,
mais chacun m'encourageait avec des sourires et des encouragements.
c'est l'été tout à fait, allégeons même nos poches
Sisyphe était cette fois en route pour le ciel du 6_ème
et apportait dans son soutif (à elle) un hommage
Il investit dans une valise à roulettes,
retraçant la route à chacun de ses passages
J'ai rêvé que je violais cette fille brune avec le coté manche d'une brosse.
Au fur et à mesure elle devenait black et on était à la villa médicis.
Comment puis-je être capable d'une telle violence?
Quelle analyse en faire?
Impossibilité toujours de trouver le journal de Mireille Havet. Nulle part.
maybe she is SiStroy
:: 4/16/2003 04:33:00 PM
Et la fille en cheveux retraverse la ville
Son épaule adoucit les habits noirs de la veille
De ses pieds nus, elle enjambe les coulées d'urine
La chaleur de son ventre alimente le Soleil
Ah aujourd'hui rien, non, je n'arrive à rien faire d'autres qu'à repondre aux questions dans mon tee-shirt caliméro.
Chemin acheta un lapin pas beau en chocolat samedi m'a dit Rustyne.
mais finalement ça a échoué, j'en ai fait deux, des seins.
Et un dossier, guère de péripéties et rien que l'on ne sache déja,
Nathalie Barney pour distraction.
Madame Cloud, considérant le flux, se souvient
à quel corps elle appartient
elle se retient.
maybe she is caroline hazard
:: 4/15/2003 12:21:00 PM
lundi, avril 14, 2003
les t-shirts se reproduisent comme des lapins
clic clic clic ils courent dans la rue
les dératés
maybe she is charleston
:: 4/14/2003 10:07:00 PM
je vous en prie, cliquez sur ce lien 480 fois et ... son t-shirt !
[oui, je parie sur les stats de tourgueniev, pas honte non]
maybe she is caroline hazard
:: 4/14/2003 07:10:00 PM
une personne mal intentionné(e) utilise mon login pour poster des images de lapin sur des blogs
ce n'est pas moi
maybe she is charleston
:: 4/14/2003 03:33:00 PM
Bonjour les crocs!! Je me rends compte six mois plus tard du retour de la scrib !!
Et sinon modèle sistroy takoy de ne stidno. De zity lee 3 tau de sovsem d'uze du défaut de la reproduction sonore? "äîêó÷è" äëÿ:)
Bien que le lien de causalité soit distendu jusqu’à devenir irrationnel, il est resserré jusqu’à l’identité.
Rusthyne est partie avec sa maman voir Nicolas de Stael et le livre de poche, et j'aimerais un cadeau...
maybe she is SiStroy
:: 4/14/2003 02:55:00 PM
avec mon salaire de professeur á l'université, je peux me payer chaque mois:
moins d'un tiers de mon loyer pour mon mini-studio
ou 80 voyages en bus
ou 10 matchs de foot aux places les moins chéres
ou 10 repas au café d'en bas
ou 1 paire 1/2 de chaussures bon marché
ou 3 tee shirts
ou 65 yaourts
il faudrait que je vive 40 mois sans manger sortir ni payer d'appartement pour pouvoir me payer un retour en france
maybe she is orad
:: 4/13/2003 09:56:00 PM
A la frontière basse des t-shirts des mécréants, tout juste sous la couture flottante, il y a certains points psychologiques qui frottent / à frotter.
Tu préfères varier le massage trente fois, si possible avec (hum hum)
Glenn G. (hum hum).
Dans ma tête, ce sera Beethoven, plus près de ma langue et puis Ginette, dans le placard.
Tout ça, c'est tellement Beau Dommage,
à Ginette, Ginette, Ginette ...
Ginette, Ginette, Ginette, Ginette
Avec tes seins pis tes souliers à talon haut
T'as mis d'la brume dans mes lunettes
T'as fait de moi un animal Ginette
Fais-moi sauter dans ton cerceau
Que sont-elles toutes ces expos d'été et ces histoirs de sexe ?
Je ne fait pas d'érotisme monsieur.
Pas un jour n'implique le corps dans sa globalité.
Où peut-on se procurer les tee-shirt à l'éffigie de Marthe Robin ou de Ste Thérèse d'Avila?
Des questions, Mlles?
maybe she is SiStroy
:: 4/12/2003 01:40:00 PM
La chimie de la 6_ème partie de cette histoire intègre des larmes en pluie qui tentent de s'incorporer violemment dans la pâte douce. L'amertume provocante annihile le goût bizarre des 5 premières parties.
Le mélange est-il seulement heureux ?
ah, puisqu'il faut goûter encore et encore avant de le savoir ...
Notre conseil : servir chaud.
maybe she is caroline hazard
:: 4/12/2003 09:36:00 AM
vendredi, avril 11, 2003
et un et deux et trois
allons-y carré-gaie-ment. plus est en nous . fermement.
6ème partie - chapitre 1
page 460
de cette édition
Ce n'est plus en ville, mais tout de même, on ne reconnaîtrait pas la campagne. Ils plissent des yeux très fort dans tout ce brouillard, ou peut-être qu'il fait nuit ? On leur fait dire que c'est bien sombre, tout ça, elle répond : "non, pourquoi?"
Toujours la même liste de choses à faire sauf que les repères ont changé, tout le paysage a changé.
maybe she is caroline hazard
:: 4/10/2003 09:44:00 PM
Gymnastique féminine
On a jamais aussi bien parlé de soi, qu'en donnant son avis sur les autres.
Faux-semblants n°1 Est-ce que tu crois que les gens peuvent faire la différence ?
Est-ce que tu crois que sous le masque là
On peut déceler tout ce qui bouillonne ?
Est-ce que tu crois que si je me fends d'un sourire
Ca va suffire à te calmer
Est-ce que tu vas te contenter d'une illusion ?
Je vais virevolter
Je vais papillonner
Je vais faire comme si
On va s'arranger comme ça
la salope n'est pas toujours comme on se l'imagine:
exitante
passionnée
maline
indépendante
flamboyante
bandante
elle peut être tout simplement :
solitaire
égoïste
influençable
maso
autiste
en manque
et si, toi aussi, tu as des salopes parmis tes camarades
ou que tu en es une
ne sois pas trop dure, par pitié ...
car les salopes sont nos ami(e)s, après tout.
Plus maline
plus finaude
toujours plus grande
très forte
ecrasante foudroyante gonflée d'adjectifs, à bloc
toujours plus plus plus
pour pas grand chose
un pantalon à 15 euros, un tee-shirt à 10,
tout est dans le gras des lèvres, super tenue, diorédioré.
Toujours plus en nous.
en exclusivité sur: http://www.jujuart.com/plus
maybe she is kessler
:: 4/10/2003 11:39:00 AM
Avant-première en grosse production sur ma grand bienfaitrice, Frida Cadeau,
je pleure tout du long avec mon ventre qui crisse coupée en deux, faudrait pas qu'on croit que ce soit réducteur.
On est chaussées, parfumées, comme si on avait le pactole : loquèle.
Coincider avec soi-même ne manque pas de celle : hapax.
Précision : à 12h21, je me casse une dent, moi aussi, à l'aide de 14 mots, à 1m10 de là.
Les murs s'écartent.
maybe she is SiStroy
:: 4/09/2003 02:59:00 PM
On avance plus vite que dans le livre, on saute des pages quoi mais c'est pas grave puisqu'il y a tout à écrire alors.
[image extraite du Day Off #2]
... tout à voir et tout à découvrir ... cette fois, c'était le tour de Pouic de donner rendez-vous au Vilain.
Ce qui est bien avec Pouic, c'est que les Day Off finissent toujours en beauté dans des hôtels faits pour ça. Pour "ça" ? Oui, pour le plaisir de passer une nuit dans un lieu unique, inspirant, inspiré.
Il ne devrait y avoir de gloire,
que posthume.
On aurait, au moins, une raison valable
de ne plus avoir les pieds sur terre.
Et ça s'en va et ça revient
trop vite trop fort, j'en ai perdu mes dents de devant.
maybe she is kessler
:: 4/08/2003 11:35:00 AM
jolie pétasse qui joue du violoncelle à poil dans l'appart d'en face
tu me nargues ?
maybe she is Enibas Emmaj
:: 4/08/2003 01:54:00 AM
lundi, avril 07, 2003
A quoi bon faire de son mieux;
mais tout à l'heure, et c'était dimanche pour elle,
envie subite de bière au franprix.
Maintenant on fait ça séparées de chaque coté du mur
tandis que l'eau rentre.
Aujourd'hui j'ai fait un bien beau dessin,
exactement ce qu'on attend quand on veut voir un bien beau dessin.
Toutes les couleurs étaient là malgré le dos et le cou.
Et le sang toujours, qui ne déçoit pas ni le contraire.
EnvY ronchonne.
Celle qui part la première n'est jamais attendue...........................................
maybe she is SiStroy
:: 4/07/2003 08:47:00 PM
je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime...
ouf, j'avais tellement besoin de le dire
maybe she is orad
:: 4/07/2003 03:11:00 AM
dimanche, avril 06, 2003
Et si Maman avait toujours eu raison?
... suite à la parution de mon portrait dans chronicart #9, il semblerait que je ressemble bel et bien à Sandy Shaw
I wonder if one day that
You'll say that you care
If you say you love me madly
I'll gladly be there
Like a puppet on a string
Les questions á ne pas oublier ont toujours l'air de sentiments mais en fait non.
Peut étre pour cela que certaines personnes ou méme certains gouvernements ont l'ait si froids... ils ne se demandent jamais rien.
Le prix d'une vie, le prix de la reconnaissance.
Et l'amour des uns pour les autres qui existent toujours malgré les ??? ou les !!!
Alors ***
(petit clin d'oeil sur fond de musique psychédélique et de meetings politiques --syndicats étudiants)
maybe she is orad
:: 4/05/2003 09:22:00 PM
engagez-vous pour aller repeupler Vénus !
"Partout des célibataires veulent apporter leur contribution à la réussite du "plan Arabelle" en émigrant sur l'étoile du Berger. Les guerres en cours cessent faute de combattants. Seuls sont évincés les hommes mariés... "
With her companion, reformed burglar Fleur Bleue, and her pet monkey, Kouki, Arabelle becomes involved in a series of light, romantic adventures *
maybe she is caroline hazard
:: 4/05/2003 07:11:00 PM
si je dis que cette page n'a pas été configurée pour alimenter votre paranoïa
je suppose que tout le monde va se sentir visé !
maybe she is caroline hazard
:: 4/05/2003 09:22:00 AM
vendredi, avril 04, 2003
j'ai une boule suspecte sous la peau en dessous de l'oreille gauche et ca fait mal quand je touche
aussi, j'en ai marre de l'immobilité dee certaines choses, et surtout de certaines conneries
je suis contente de ne plus étre lá oú je ne suis plus
aussi, j'ai envie de revenir lá oú j'étais
alors á votre avis c'est tourgueniev ou dostoievski qui a dit ca? comment pourriez-vous le dire?
je rentre dans le puzzle de votre vie et tout á coup tout me parait moins intéressant, je m'émerveillais mieux quand j'ignorais
mais comment pourriez vous le dire? et comment pourriez vous accuser? et comment pourriez vous communiquer? et comment pourrais je écrire ici?
un coup de langue sur l'écran et je me rappelle comme c'est froid
maybe she is orad
:: 4/04/2003 11:15:00 PM
Ici Londres ...
Milles baisers
à la petite parisienne
Si je passe par chez elle
oui je l'embrasserai
Et sous ses draps soyeux
sans peur je la calinerai
...
A vous Paris
[quelques explications : malheureusement, c'est pas de la fiction, c'est un vrai courrier de quelqu'un qui lit la chambre et m'envoie des menaces depuis plusieurs mois !]
et bien monsieur, je vous réponds ici puisque ma boîte mail ne marche soudain plus qu'en réception et que vous êtes tellement obsédé par cette page, vous devez la regarder souvent.
ça commence à bien faire à la fin, oui, passons donc en justice, je n'ai rien à me reprocher.
Par contre les flics apprécieront tous les mails de vous que j'ai soigneusement gardés.
------ Message transféré
De : "Mattx"
Répondre à : "Mattx"
Date : Thu, 3 Apr 2003 19:00:53 +0200
À : "caroline hazard"
Objet : NAIN SUICIDé
ça tu le raconteras aux flics et au juge d'instruction parce que là tu es à 1 doigt
ET maintenant tu fermes ta gueulle et tu arrêtes de me persécuter parce que tes nains de jardin vont bouffer leur bonnet - et toi tu finiras sur la chaise électrique
et puis un bon conseil va te faire soigner
PSYCHOPATHE
FERME TA GUEULLE ET (ne t'avises plus à venir me pirater) .PAUVRE MALADE .
TA GUEULLE TA GUEULLETA GUEULLETA GUEULLE transmets à tous les tarés de terroristes et persécuteurs débiles du SDH
----- Original Message -----
From: caroline hazard
To: Mattx
Sent: Thursday, April 03, 2003 6:42 PM
Subject: Re: Risble ?
je ne vous connais pas, je ne m'intéresse pas à vous, mes amis non plus, votre vie ne nous intéresse pas et vos messages et vos textes non plus
----
Le 3/04/03 15:32, « Mattx » a écrit :
Je vois que vous avez fait d'énorme progrés : vous n'avez rien d'autre à faire de plus intéressant que de chercher à me nuire
sachez bien que vos persécutions à répétition et votre petite entreprise terroriste sont tous simplement pitoyables - vous êtes une psychopathe dangereuse doublée d'une pauvre fille .
vous êts bien telle que vous vous décrivez méchante ordurière et lisible - laissez moi ajouter profondément risible
Je me suis réveillée en sueur cette nuit, le chat sur la poitrine, occupé à sourire et moi, à étouffer. Puis j'ai commencé à me souvenir du rêve. Il me disait que j'avais un autre site, que je l'avais oublié pendant déjà toute une année. C'était une page noire, sans fond pourtant, on ne pouvait pas y voir la mer, et pas l'horizon. Il me disait (ce rêve) : "sur cette page, tu es méchante, griffue, dégueulasse, ordurière et lisible".
"Mais oui, c'est vrai ! c'est bien cela et cette page existe car la peur existe, tout comme mon envie de haïr et d'avoir mal et de faire mal, il faut absolument que je retrouve les codes d'accès ! Puisque tout de même je ne suis pas si gentille et si calme et puisque j'ai si peur, je dois bien me débattre et cracher et frapper moi aussi ; vraiment je veux aller sur cette page maintenant, il me faut alimenter la Page Noire, c'est à moi, à moi enfin de faire ..."
Je me suis réveillée tout à fait, dans l'excès de cette pensée, j'ai regardé le chat et je lui ai demandé :
- "je viens vraiment de rêver d'une stupide page internet ?"
- "oui", a-t-il dit .
maybe she is car( )oline :: 11:14 AM
- lu dans la presse : Je parle comme une cruche je crois bien - I should believe I am speaking like a pitcher [citation de la chambre dans le journal "Micro Hebdo" (n°258)]
... [pas de scan encore but a future Hall of Fame, I 'm gonna live for ever, baby remember my name avec de la sueur]
- vu à l'écran : nominées aux blogdors, elles ne touchent pas le pompon !
et réclament des boissons gratuites, sans blague, hip, hip, avec leurs amis les tourguenistes, hourra !
black hair, sweet hongo, joli petit minois,
elle tire le dragon par la queue avec tout ce qu'elle sort de son ventre, cest á dire, tout, franchement tout
ne serait son image photographiée sur tous les parcs, elle irait directement lécher ses pieds pour le licencier
il est insolent, il n'est pas dröle, il est lointain
il a oublié de lui dire un tas de choses que maintenant cest trop tard
adios beauty, angel negro, bel hidalgo
maybe she is orad
:: 4/01/2003 10:53:00 PM
Je me suis réveillée en sueur cette nuit, le chat sur la poitrine, occupé à sourire et moi, à étouffer. Puis j'ai commencé à me souvenir du rêve. Il me disait que j'avais un autre site, que je l'avais oublié pendant déjà toute une année. C'était une page noire, sans fond pourtant, on ne pouvait pas y voir la mer, et pas l'horizon. Il me disait (ce rêve) : "sur cette page, tu es méchante, griffue, dégueulasse, ordurière et lisible".
"Mais oui, c'est vrai ! c'est bien cela et cette page existe car la peur existe, tout comme mon envie de haïr et d'avoir mal et de faire mal, il faut absolument que je retrouve les codes d'accès ! Puisque tout de même je ne suis pas si gentille et si calme et puisque j'ai si peur, je dois bien me débattre et cracher et frapper moi aussi ; vraiment je veux aller sur cette page maintenant, il me faut alimenter la Page Noire, c'est à moi, à moi enfin de faire ..."
Je me suis réveillée tout à fait, dans l'excès de cette pensée, j'ai regardé le chat et je lui ai demandé :
- "je viens vraiment de rêver d'une stupide page internet ?"
- "oui", a-t-il dit .
maybe she is caroline hazard
:: 4/01/2003 11:14:00 AM
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